La décision du gouvernement fédéral de se départir de ses quais publics cause bien des maux de tête aux municipalités canadiennes. Depuis 2001, Pêches et Océans Canada ne veut plus payer pour entretenir ces installations, qu’elle qualifie de non essentielles. Or, de nombreuses villes en subissent les effets aujourd’hui.
La ville de Percé a vécu cette situation. Au début de l’été, le quai public qui est en face du rocher Percé a été fermé après que la ville ait refusé de l’acheter. La structure n’était plus sécuritaire et personne ne voulait payer la note.
D’autres villes canadiennes ont réagi autrement. Nipigon, une ville ontarienne située en bordure du Lac Supérieur, a accepté à contrecoeur de prendre possession du quai public. Le maire Richard Harvey explique qu’il était en si mauvais état qu’il fallait soit l’acheter, soit accepter sa fermeture définitive.
Le maire de Little Current, en bordure du Lac Huron, a fait de même. « Notre ville vit du tourisme, dit le maire Alan MacNevin. C’est irresponsable comme décision, nous avons besoin de ces revenus. »
Pêches et Océans Canada répond que le transfert progressif des quais publics est connu depuis longtemps et que les municipalités pouvaient, au début du programme, demander une subvention pour effectuer les réparations.
Ottawa tente de transférer la responsabilité de plus de 750 ports de plaisance aux villes.
D’après le reportage d’Olivier Charbonneau de Radio-Canada
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