Gérer son stress : pas une mince affaire |© iStock

Gérer son stress : pas une mince affaire
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Mieux vaut être optimiste pour faire face au stress!

Les optimistes régulent mieux le stress. C’est la principale conclusion de recherches menées par le Département de psychologie de l’Université Concordia, et qui visaient à mieux comprendre la façon dont optimistes et pessimistes gèrent respectivement le stress.

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Joëlle Jobin

Les chercheurs de cette université montréalaise sont parvenus à établir un lien concluant entre l’optimisme et la réponse biologique au stress. Ce que la science n’était pas parvenue à faire jusqu’à ce jour.

Les optimistes seront ainsi heureux d’apprendre que l’«hormone de stress», ou cortisol, a tendance à demeurer plus stable chez eux. Un avantage que les grognons et les Cassandre pourront leur envier.

Joëlle Jobin est doctorante en psychologie clinique et coréalisatrice de l’étude avec Carsten Wrosch, son superviseur, et Michael Scheier de l’Université Carnegie Mellon. Adrien Lachance a exploré avec elle les secrets, maintenant dévoilés, du cortisol.

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Méthodologie

Dans le cadre de cette étude les chercheurs ont suivi 135 adultes âgés de 60 ans et plus. Ce groupe a été choisi parce que les facteurs de stress augmentent avec l’âge. Des échantillons de salive ont été recueillis chez ces personnes cinq fois par jour pendant six ans afin de surveiller leur taux de cortisol.

Les participants étaient appelés à déclarer le niveau de stress qu’ils ressentaient dans le cadre de leurs activités quotidiennes. Ils devaient aussi s’identifier sur un continuum en tant qu’optimistes ou pessimistes.

L’étude a donc ceci de particulier qu’au lieu de comparer les sujets entre eux, elle visait une comparaison avec eux-mêmes c’est-à-dire leurs variations propres du niveau de cortisol.

Aînée en chaise roulante
Vieillir est source de stress © iStockPhoto

Cortisol

Le cortisol est une des hormones sécrétées par la glande corticosurrénale intervenant dans la gestion du stress par l’organisme. On peut penser à la réaction et l’adaptation de l’organisme face à un danger. Elle permet de maintenir le taux de glucose dans le sang pour nourrir les muscles, le coeur, le cerveau, dans une situation de stress prolongée.

La sécrétion de cortisol suit un rythme fixe : elle est maximale entre 6 h et 8 h du matin, puis décroît jusqu’au soir où elle est minimale.

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