La question est hypothétique mais elle inquiète tout de même Marc Drolet, directeur général de Handicap International Canada.
Les États-unis et la Syrie n’ont pas ratifié la Convention d’Ottawa sur les mines antipersonnel, ni la Convention d’Oslo sur les bombes à sous-munitions. Théoriquement ces deux pays pourraient donc utiliser ces armes en cas de riposte américaine.
Le Canada pour sa part a, on s’en doute, ratifié la Convention qui porte le nom de sa capitale. Toutefois, même si le Canada avait signé la convention sur les armes à sous-munitions en 2008, ce n’est que l’an dernier que le gouvernement conservateur a présenté un projet de loi pour sa ratification.

Le projet de loi a suscité la controverse puisqu’il contient une clause permettant aux Forces armées canadiennes d’être impliquées dans le recours à ce type de bombes au cours d’opérations conjointes avec les États-Unis, qui eux donc n’ont pas ratifié la convention. Le Canada possède un stock de ce type d’armes qui n’a jamais été utilisé. Celles-ci seraient en cours de destruction.
Ces engins de guerre brisent des vies, surtout celles d’enfants, lorsqu’ils explosent. Marc Drolet précise à Adrien Lachance les effets terribles de ces armes et lui parle des actions menées par Handicap International pour les éradiquer et venir en aide aux victimes.
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