La raffinerie de Lévis en banlieue de Québec, propriété d’Énergie Valero, a commencé à recevoir du pétrole de l’Ouest du Canada par voie ferroviaire. Le premier convoi est arrivé la semaine dernière.
L’objectif de la raffinerie est de recevoir le contenu d’un convoi par jour d’ici la fin de l’année. Chaque convoi comprend en moyenne une cinquantaine de wagons, soit 30 000 barils de pétrole.
Le brut provenant de l’Ouest remplacera ainsi une partie des importations de l’Afrique et de la mer Noire, mais ce ne sera pas suffisant pour réduire le nombre de pétroliers.
« Ce n’est pas de cet ordre-là parce que ce sont des quantités qui sont beaucoup plus grandes. Un pétrolier, c’est un million de barils. Un train, un convoi de 50 wagons, c’est 30 000 barils. Pour le moment, il n’y a pas d’impact important au niveau du nombre de pétroliers », explique le porte-parole d’Énergie Valero, Michel Martin.
Ce dernier ajoute que le nombre de pétroliers pourrait être réduit de moitié grâce au projet de la pétrolière albertaine Enbridge, qui souhaite transporter par oléoducs du pétrole des sables bitumineux de l’Alberta vers l’est du pays.
Par ailleurs, la question de la sécurité arrive en tête de liste depuis la tragédie de Lac-Mégantic au Québec. Ainsi, les pompiers de Lévis sont en contact avec le tranpsorteur ferroviaire Canadien National (CN) pour définir la façon de procéder, s’assurer que les trains circulent à basse vitesse et qu’ils évitent les heures de pointe.
RCI avec Radio-Canada
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