La plupart d’entre eux s’occupent de leurs parents, les autres prennent soin de leur conjoint ou de leur enfant.
8 millions, cela équivaut à plus d’un Canadien sur quatre (28 pour cent). Ces données, rendues publiques mardi par Statistique Canada, nous permettent d’apprendre qu’en 2012, 2,2 millions de personnes, des femmes de 35 à 44 ans pour la plupart, devaient s’occuper non seulement d’un parent, mais aussi d’au moins un enfant.
Selon l’agence nationale, s’ils sont moins nombreux, les aidants naturels qui s’occupent de leur conjoint ou de leur enfant sont beaucoup plus taxés à tous points de vue, devant consacrer respectivement 14 et 10 heures par semaine à l’aide du conjoint ou de l’enfant, comparativement à une moyenne de quatre heures pour ceux qui aident un parent.
Ce rôle est lourd de conséquences pour ceux et celles qui l’assument. L’activité est exigeante et peu soutenue par les pouvoirs publics : environ la moitié de ceux qui aident un conjoint ou un enfant ont rapporté au moins cinq symptômes de détresse psychologique et le tiers d’entre eux ont dû consulter un professionnel de la santé pour un problème engendré par leurs responsabilités.
Les aidants naturels ne peuvent pratiquement pas compter sur l’aide de l’État, quoi qu’en disent les politiciens. Un aidant naturel sur cinq a reçu une forme d’aide financière, mais celle-ci venait surtout de proches. Seulement 7 pour cent ont reçu une aide de programmes gouvernementaux et pas plus de 5 pour cent ont bénéficié du crédit d’impôt fédéral qui leur est destiné.
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