’namaxsala signifie en langue kwakwala «voyager ensemble dans un bateau». Cette sculpture, dévoilée vendredi à Gatineau, a été exécutée à la demande du Musée par Mary Anne Barkhouse, artiste de renommée internationale de la Première Nation de ‘Namgis.
L’œuvre, représentant un loup de bronze grandeur nature installé dans un canot de cuivre, est inspirée d’une histoire racontée à l’artiste par son grand-père, Fred Cook, qui a un jour aidé un loup à traverser un plan d’eau dangereux en l’accueillant dans son bateau.
Membre de l’Académie royale des arts du Canada, Mary Anne Barkhouse est issue d’une longue lignée d’artistes kwakwaka’wakws mondialement reconnus, lignée dont font partie Ellen Neel, Mungo Martin et Charlie James.
«Outre son symbolisme évocateur, cette œuvre remarquable s’inscrit dans la continuité des traditions artistiques de la nation Kwakwaka’wakw et tisse des liens entre les générations. En effet, tout prêt, à l’intérieur de la Grande Galerie, se trouve le mât totémique sculpté par l’arrière-arrière-grand-père de l’artiste, Charlie James. »
Mark O’Neill, président-directeur général de la Société du Musée canadien des civilisations.
Si le bronze qu’elle a choisi pour façonner le loup illustre la contemporanéité de sa démarche artistique, Barkhouse tisse aussi des liens avec ses traditions ancestrales en utilisant le cuivre, métal depuis longtemps employé par les artistes kwakwaka’wakws.
Native de Vancouver, en Colombie-Britannique, Mary Anne Barkhouse est membre de la bande Nimpkish de la Première Nation Kwakiutl. L’artiste a présenté de nombreuses expositions dans tout le Canada et aux États-Unis.
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