Statistique Canada indique ce vendredi que l’inflation annuelle a ralenti à 1,1 pour cent en août, au Canada, comparativement à 1,3 % en juillet. Les prix pour le logement et l’essence ont aussi moins progressé que le mois précédent.
Selon Benjamin Reitzes, économiste principal à la Banque de Montréal, l’inflation reste très faible et il n’y a aucun signe de croissance à l’horizon, faisant valoir qu’un manque à gagner économique persistant et une croissance mondiale sans éclat allaient exercer au cours des prochains mois peu de pression sur les prix.
Rien donc pour convaincre la Banque du Canada d’intervenir.
Le gouverneur de la banque centrale, Stephen Poloz, s’est montré plutôt optimiste quant aux perspectives pour l’économie canadienne plus tôt cette semaine, mais il a noté que celle-ci devrait accélérer sa croissance sans exercer de pression sur l’inflation, pendant que les investissements des entreprises connaissent une reprise.
La Banque du Canada maintient son taux d’intérêt directeur à un pour cent depuis septembre 2010.
L’économiste David Madani, de Capital Economics, a fait preuve de beaucoup plus de retenue dans ses prévisions pour l’économie. Il s’attend à ce que la croissance du troisième trimestre soit bien inférieure à celle de 3,8 pour cent anticipée par la banque centrale dans ses perspectives de juillet.
Les coûts du logement ont avancé de 1,1 pour cent en août par rapport à l’an dernier, a indiqué Statistique Canada. Dans ce secteur, les prix des loyers ont avancé de 1,7 pour cent sur une base annuelle en août, tandis que ceux du gaz naturel ont gagné 9,5 pour cent. Ces gains ont été contrebalancés en partie par les coûts d’intérêt hypothécaire, qui ont retraité de 3,6 pour cent.
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