Le 27 septembre, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) révélait que l’influence humaine est la grande responsable du réchauffement climatique observé depuis le milieu du XXe siècle.
Le constat est clair, mais les conséquences le sont moins. Selon Pierre Gosselin, de l’Institut national de santé publique du Québec, les changements climatiques auront un impact sur les interventions en santé publique. Ainsi, les médecins devront être formés pour faire face à de nouveaux contextes et les hôpitaux devront être plus résistants aux vagues de chaleur et aux inondations.
Pour évaluer les plans d’adaptation mis en place dans plusieurs pays et pour réfléchir aux actions à prendre au cours des prochaines années, des experts sont réunis jusqu’au 3 octobre à Québec à la recherche de solutions innovantes.
Provenant d’Afrique, d’Europe et du Canada, les participants, experts dans différents domaines, santé publique, météorologie, aménagement du territoire et sécurité civile, aborderont les sujets suivants :
- Canicules, îlots de chaleur, pollution de l’air, et maladies cardiorespiratoires.
- Eaux récréatives et de consommation, aliments, vecteurs et maladies infectieuses.
- Aménagement urbain, espaces verts, logement, participation citoyenne et promotion de la santé.
Des collaborations entre responsables francophones de divers pays sont aussi envisagées.
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