Détenus en prévention à Mourmansk en Russie depuis le 19 septembre, 14 des 30 militants de Greenpeace ont été inculpés mercredi de piraterie en bande organisée.
La garde côtière russe avait saisi l’Arctic Sunrise, un navire de Greenpeace, après une manifestation dans l’Arctique. Les militants à bord avaient alors tenté d’escalader une plateforme de forage.
Selon les enquêteurs russes, le vaisseau Arctic Sunrise s’est approché à moins de 500 mètres d’une plateforme appartenant à une société d’État contrôlée par Moscou et détenue par le géant énergétique Gazprom.
Pour sa part, le groupe environnemental soutient que l’arraisonnement était tout à fait « illégal », puisque le vaisseau se trouvait en eaux internationales au moment où les autorités sont intervenues.
Les 14 activistes déjà inculpés, originaires de la Grande-Bretagne, du Brésil, de la Finlande et de la Suède, sont passibles de 10 à 15 ans de prison.
Parmi les autres militants détenus à Mourmansk, deux Canadiens, Alexandre Paul, de Montréal, et le second du navire, Paul Ruzycki, de Port Colborne, en Ontario.
Selon l’ONG Greenpeace, les audiences vont se poursuivre jeudi.
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