Crapahuter, dans le jargon français, veut dire: effectuer une longue marche en terrain difficile.
Pour certains jeunes de quartiers défavorisés de Laval, en banlieue nord de Montréal, crapahuter leur permet de se dépasser et comme l’espère Paul Atangana, «de développer le goût de bouger et éventuellement le goût de développer de saines habitudes de vie.»

Débarqué au Canada en 2007, Paul Atangana est originaire du Cameroun mais a passé dix ans de sa vie à Strasbourg en France, où, en tant que boxeur professionnel, il a été vice-champion du monde de Kick boxing. En 2010, il s’est illustré pour le Canada en remportant l’argent lors du championnat de full contact WKA à Edimbourg, en Écosse.
Le sport c’est sa vie ! Alors, après s’être fracturé un bras, Paul Atangana a délaissé la compétition pour se consacrer à l’enseignement. Aujourd’hui, il coordonne le programme CRAPAHUT, un programme qui offre des activités sportives et de plein air aux jeunes de 8 à 17 ans fréquentant les écoles défavorisées de la région de Laval.

Dans un cadre global de lutte contre la pauvreté, l’objectif est de donner à ces jeunes le goût de faire de l’exercice et le goût de la persévérance afin que cela puisse être transférable au niveau de leurs études et dans la vie en général, comme nous l’explique Paul Atangana.
Écoutez

Au printemps 2013, CRAPAHUT a fait bouger 530 élèves de 6 écoles primaires. Au cours de l’été, à la demande des parents et des enfants une formule estivale baptisée BOOTCAMP CRAPAHUT a permis à 300 jeunes de participer chaque semaine à toutes sortes d’activités sportives.

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.