Le camp des opposants au gaz de schiste le long de la route 134 près de Rexton

Le camp des opposants au gaz de schiste le long de la route 134 près de Rexton au Nouveau-Brunswick.
Photo Credit: Michèle Brideau/Radio-Canada

Des centaines d’opposants au gaz de schiste réunis au Nouveau-Brunswick

Des centaines de personnes se sont rassemblées dimanche dans une salle communautaire de Rexton, dans la province du Nouveau-Brunswick, pour discuter de leur opposition au développement du secteur du gaz de schiste dans la province. Les manifestants ont reçu l’appui d’un grand chef autochtone du Manitoba, province de l’ouest canadien.

Le chef de la Première Nation Elsipogtog, Arren Sock, a déclaré que la rencontre tenue sur les terres de sa communauté était l’occasion, pour ses concitoyens, de raconter leur vécu. La rencontre a attiré environ 300 membres de la communauté et manifestants et elle était interdite aux médias.

Le chef Sock n’a pas voulu dire si quoi que ce soit avait été décidé concernant la façon de procéder avec la manifestation contre l’exploration des gaz de schiste par l’entreprise SWN Resources. «J’aurai plus d’informations dans quelques jours», a-t-il ajouté.

Le grand chef Derek Nepinak, de l’Assemblée des chefs du Manitoba, a indiqué que les chefs membres de l’assemblée manitobaine l’avaient envoyé au Nouveau-Brunswick pour se montrer solidaire de la communauté et des manifestants. Derek Nepinak a affirmé:

«Nous reconnaissons qu’il existe de nombreuses similitudes dans plusieurs situations se déroulant sur les terres autochtones en lien avec l’industrie d’extraction des ressources naturelles et les intérêts corporatifs, en opposition aux droits autochtones et à notre combat pour préserver nos écosystèmes. (…) Nous avons un engagement et une responsabilité envers la terre et les gens se doivent de respecter cela.»

Le chef Nepinak n’a pas voulu dire ce qu’il pensait qu’Elsipogtog devait faire comme prochain geste dans son opposition à la fracturation hydraulique, mais a précisé qu’il demeurerait sur place aussi longtemps que nécessaire.

Lors d’une violente manifestation jeudi dernier, six véhicules de police, dont une camionnette banalisée, ont été incendiées, et des cocktails Molotov ont été lancés en direction de la police, avant que les autorités n’utilisent des balles de plastique et du gaz poivré pour calmer les tensions.

Catégories : Autochtones, Économie, Environnement et vie animale, International, Politique, Société
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