Il y a de nombreuses raisons de continuer à travailler au Canada après l'âge de la retraite de 65 ans. La première est le manque d'argent.

Il y a de nombreuses raisons de continuer à travailler au Canada après l'âge de la retraite de 65 ans. La première est le manque d'argent.
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Fin des retraites hâtives pour les Canadiens faute d’argent

Ratées financières multiples dans les plans de retraites des Canadiens

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Un sondage dévoile que les projets de retraite des Canadiens au Québec ont radicalement changé ces 10 dernières années : les gens prennent et prévoient prendre leur retraite plus tardivement.

La proportion des gens s’étant prévalus d’une retraite hâtive (avant 55 ans) est passée de 33 % à seulement 17 % au cours des 10 dernières années.tandis que la proportion de ceux qui prévoient ne jamais cesser de travailler a plus que doublé.

Situation précaire des régimes de retraite publics et privés

Différentes études exposent aussi l’incapacité croissante de plusieurs employeurs canadiens à faire face à leurs obligations. Les actuaires estiment que le niveau de solvabilité de la plupart des régimes privés de retraite au Canada se situe seulement à 70 pour cent en moyenne.

Les travailleurs de très grandes compagnies canadiennes sont concernés, notamment Bell Canada et Air Canada.

Cette situation précaire de nombreux régimes de retraite inquiète tous les gouvernements au Canada.

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Anna Delville, 71 ans travaille à temps partiel derrière un comptoir de billets de loterie à Hamilton, en Ontario. Plusieurs personnes âgées continuent de travailler après leur retraite pour gagner des revenus d’appoint ou pour rester en forme. © SIMON WILSON

Des millions de Canadiens sans les centaines de milliers de dollars nécessaires

Selon un récent sondage publié à la fin de l’été, les baby-boomers canadiens devraient encore économiser 400 000 $ pour se doter d’un coussin véritablement confortable et qui est évalué à 650 000$.

Non seulement les provinces s’inquiètent de la solvabilité à long terme du régime canadien, mais aussi on s’attend à un réveil des plus brutal pour un nombre très important de Canadiens qui se fient à leur régime de pension mis sur pied par leurs employeurs ou leurs investissements à la bourse qui ne seront pas là au moment voulu.

Les ministres des Finances des provinces viennent donc de s’entendre à Toronto pour modifier le Régime de pensions publique du Canada.

Aide-mémoire…

  • En ce moment, presque toutes les personnes qui travaillent au Canada cotisent au Régime de pensions du Canada qui verse des pensions et des prestations lorsque les cotisants prennent leur retraite, qu’ils deviennent invalides, ou lorsqu’ils décèdent.
  • Des discussions visant à améliorer le RPC sont menées depuis quelques années, considérant qu’au Canada, un fort pourcentage de travailleurs ne bénéficie d’aucun régime de retraite de l’employeur.
  • Le débat portant sur la retraite varie d’une province à l’autre, selon M. Mintz. Dans l’Ouest canadien, par exemple, l’attention est davantage dirigée vers les régimes de retraite des employés du secteur public, a-t-il dit en évoquant les mesures législatives prises par l’Alberta récemment pour réduire les coûts.
  • Au cours des dernières semaines, l’Île-du-Prince-Édouard a lancé l’idée de bonifier le RPC. De son côté, l’Ontario fait circuler l’idée d’un régime supplémentaire strictement ontarien advenant l’impossibilité d’amener des changements au RPC.
Catégories : Économie, Politique, Société
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