C’est en tout cas une des avenues explorées lors d’une rencontre organisée la semaine dernière à Ottawa par le Centre de recherches pour le développement du Canada, le CRDI. Une rencontre dont l’objectif était de s’interroger sur l’avenir de l’humanitaire.
Des experts de Médecins Sans Frontières, d’Oxfam-Québec et de l’Observatoire canadien sur les crises et l’aide humanitaire (OCCAH) avaient été conviés. Ils se sont demandés, entre autres, comment le Canada pourrait aider à relever les défis qui se posent à un système humanitaire mondial de plus en plus poussé aux limites de ses capacités.
François Audet est Directeur scientifique de l’OCCAH. À ses yeux la désoccidentalisation et des technologies novatrices doivent faire partie de l’arsenal de solutions qui permettront aux missions humanitaires du futur d’être efficaces.
Alors que la crise syrienne montre chaque jour les limites auxquelles sont confrontés les humanitaires, François Audet explique à Adrien Lachance pourquoi l’aide humanitaire n’a pas dit son dernier mot.
ÉcoutezFrançois Audet

Francois Audet est Professeur à l’École des Sciences de la Gestion (ESG) de l’Université du Québec à Montréal et Directeur scientifique de l’Observatoire canadien sur les crises et l’aide humanitaire (OCCAH).
Titulaire d’une maîtrise en sciences de l’environnement, il termine actuellement sa thèse de doctorat à l’École d’administration publique (ENAP) où il étudie les processus décisionnels des organisations humanitaires internationales. Il a également été Visiting Scholar au Program on Humanitarian Policy and Conflict Research (HPCR) de l’Université Harvard.
(source: CÉRIUM)
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