Oui, il a fumé du crack. Mais non, le maire de Toronto reste en poste
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Le maire de Toronto, la plus grande ville du Canada, fait ainsi parler et rire de lui partout autour de la planète.
Hier, à travers deux rencontres avec des journalistes, Rob Ford a d’abord avoué qu’il avait inhalé du « crack », un dérivé de la cocaïne, il y a environ un an, sans préciser toutefois s’il s’agissait de la seule et unique occasion. « Oui, j’ai essayé [le crack], a-t-il indiqué. Non, je ne suis pas un toxicomane ».
Puis en fin d’après-midi, Rob Ford a affirmé qu’il resterait à son poste pour continuer à « défendre les contribuables », répétant ainsi le slogan de sa dernière campagne électorale en 2009. Le maire de Toronto a ajouté qu’il reviendrait aux électeurs de décider l’an prochain s’il mérite un deuxième mandat.
Jusqu’à mardi de cette semaine, le maire avait toujours nié depuis plusieurs mois l’existence d’une vidéo compromettante qui le montrerait en train de fumer de la cocaïne. « Je ne prends pas de crack », maintenait-il.
Aide-mémoire…
- La semaine dernière, le chef de police a révélé qu’il avait en sa possession des extraits vidéo dont les « images corroborent celles qui ont précédemment été décrites dans la presse », faisant référence à la vidéo controversée que le Toronto Star et le site américain Gawker disaient avoir vue en mai dernier et dans laquelle on apercevait un homme ressemblant au maire en train d’inhaler ce qui semblait être du crack.
Le maire dit ne pas se souvenir d’une vidéo incriminante
Le maire Ford a raconté hier qu’il était ivre à l’époque et qu’il ne se rappelait donc pas des détails entourant sa consommation de crack. « Je peux seulement m’excuser maintenant et tourner la page », a-t-il ajouté.
M. Ford a dit qu’il ne se rappelait pas non plus qu’une vidéo avait été enregistrée, réclamant à nouveau que les extraits vidéo en possession des policiers soient rendus publics.
Les policiers ont expliqué dans le passé qu’il revenait aux tribunaux de décider quand la vidéo serait rendue publique, étant donné qu’il pourrait s’agir d’un élément de preuve dans le procès pour extorsion d’un ami du maire, Alessandro Lisi.
Pour en savoir plus…Affaire Rob Ford
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