Plus de 40 pour cent des Canadiens ont déjà commencé leur magasinage des Fêtes
À la fin d’octobre déjà, défilant dans les rangées des grands magasins, plusieurs consommateurs canadiens avaient peine à en croire leurs yeux. Beaucoup de magasins n’ont pas attendu la fin de la fête de l’Halloween pour sortir leurs couleurs de Noël. Boules et guirlandes étaient en compétition pendant quelques jours sur les étagères avec les balais en plastique et les masques en latex des bonnes vieilles sorcières.
Dans les faits, sur le web, la course aux achats de Noël est lancée depuis déjà le mois d’août!
ÉcoutezLe saviez-vous?
20 % des Canadiens envisagent d’acheter à Noël un ou plusieurs cadeaux sur Internet
- Les personnes âgées de moins de 35 ans, les femmes, les résidents des centres urbains (excluant Montréal) et les ménages ayant des revenus élevés (60 000 $ et plus) sont les plus nombreux à vouloir faire leurs achats sur le Web.
- Un récent sondage au Québec révélait que 32 % des Québécois se laissent guider par le meilleur prix, 28 % se limitent aux articles figurant sur leur liste et 20 % penchent pour des articles en promotion.

La course des Canadiens vers Noël est déjà bien amorcée
Le coup de départ a été officiellement livré par la publication de différents sondages, début novembre, signalant qu’un sur quatre était alors déjà en pleine course de ses achats pour Noêl et que les Canadiens allaient dépenser cette année une somme record de tout prêt de 700 dollars en moyenne pour leurs dépenses de Noël.
Les Canadiens ne semblent pas se souvenir de la récession de 2008-2009. Ils apparaissent vivre dans une bulle hors du temps qu’il leur est tout à fait particulière et enviée par les Européens ou les Américains.
Un peu d’histoire canadienne…
La coutume de donner des cadeaux à Noël est assez récente
- Du début de la Nouvelle-France jusqu’à la fin du XIXe siècle, la distribution des étrennes se faisait au jour de l’An et non à Noël.
- La publicité commerciale dans les journaux amena progressivement les gens à donner une partie des étrennes à Noël et à garder l’autre pour le jour de l’An.
- Dans le dernier quart du XIXe siècle, du moins chez les familles bourgeoises, on commença à privilégier Noël pour remettre les cadeaux aux enfants.
- Les grands magasins offraient pour Noël une grande variété de jouets et de jeux pour les enfants et un large éventail de suggestions de cadeaux pour les échanges entre adultes.
- Avec la popularité grandissante du légendaire Santa Claus et, peu après, du père Noël au cours des années 1930, on en vint à distribuer les cadeaux uniquement à Noël et à négliger les étrennes au jour de l’An.
Le défilé du Père Noël à Montréal au mois de novembre (M, magazine web télé)
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