Alec Baldwin a affirmé en cour, mardi, n’avoir jamais entretenu de relation romantique ou sexuelle avec la comédienne québécoise Geneviève Sabourin. Il a précisé qu’après leur rencontre elle a commencé à lui laisser des dizaines de messages vocaux par jour et l’a menacé de se présenter à ses domiciles.
Geneviève Sabourin est accusée d’avoir harcelé l’acteur, qu’elle a rencontré sur le plateau de la comédie de science-fiction The Adventures of Pluto Nash (Les aventures de Pluto Nash).
L’acteur américain a présenté son témoignage mardi, à Manhattan. Il a expliqué avoir pris un repas en compagnie de la Québécoise à la demande d’un ami. Il lui aurait donné son adresse courriel et son numéro de téléphone, puis aurait plus tard parlé avec elle de cours de théâtre.
Un «cauchemar» selon Baldwin
Selon Baldwin, Sabourin lui aurait laissé jusqu’à 30 messages vocaux chaque soir et lui aurait envoyé des centaines de courriels. D’abord écrits sur un ton amoureux et plaintif, les courriels se sont par la suite faits plus menaçants. La Québécoise lui aurait dit qu’elle s’infiltrerait dans les cours de yoga de sa conjointe, aujourd’hui son épouse, et qu’elle se présenterait à son domicile. L’acteur l’aurait suppliée de cesser son harcèlement et aurait menacé d’appeler les autorités.
Il a qualifié l’affaire de «cauchemar».
Sabourin maintient sa version
Geneviève Sabourin l’a interrompu à quelques occasions pendant son témoignage, l’accusant de mentir.
Elle dit avoir entretenu une relation avec Baldwin en 2010 et affirme avoir échangé des courriels avec l’acteur. Son avocat, Todd Spodek, a indiqué que sa cliente ne harcelait pas Baldwin mais qu’elle voulait seulement avoir des explications après qu’il eut cessé de lui parler.
La Québécoise a été arrêtée en avril 2012 devant l’édifice de Manhattan où réside Baldwin. L’acteur a épousé la même année Hilaria Thomas. Le couple a eu une fille, Carmen, en août dernier.
Hilaria Baldwin devrait également témoigner devant le tribunal.
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