Le Grand Prix du livre de Montréal 2013 a été décerné aujourd’hui lundi à l’auteur Pierre Samson pour son roman La maison des pluies (Éditions Les Herbes rouges).
La maison des pluies raconte l’histoire d’un linguiste qui a fait des recherches sur les langues en voie de disparition en parcourant le monde. Un choix d’histoire qui ne surprend pas car cet écrivain possède un grand amour de la langue et des mots.
Assorti d’une bourse de 15 000 $, ce prix est remis chaque année à un auteur montréalais pour la « facture exceptionnelle » et l’apport original de sa publication.
Le jury, présidé par la poète et romancière Nicole Brassard, a préféré La maison des pluies de Pierre Samson à Des voix stridentes ou rompues de Martine Audet (Les éditions du Noroît), Pourquoi Bologne d’Alain Farah (Le Quartanier), Promenades dans nos dépôts lapidaires de Marcel Labine (Éditions Les Herbes rouges) et Le mur mitoyen de Catherine Leroux (Les Éditions Alto).
« La maison des pluies de Pierre Samson est un tour de force, un véritable tourbillon linguistique et narratif, qui brille par son originalité et son innovation. Un roman émouvant écrit avec humour et élan. »— Nicole Brossard, présidente du jury du Grand Prix du livre de Montréal 2013
Pierre Samson est venu du Japon, où il habite depuis 6 mois, pour recevoir son prix. L’auteur, originaire de Montréal, passera 3 ans dans ce pays pour travailler sur son prochain livre.
Grâce à un partenariat avec l’Association internationale des études québécoises (AIEQ), le lauréat aura la possibilité de faire une tournée de promotion dans l’un des 80 pays où l’AIEQ a des membres.
L’an passé, c’est l’écrivaine très connue Marie-Claire Blais qui avait remporté cet honneur pour son roman Le jeune homme sans avenir (Boréal).
RCI avec Radio-Canada
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