Le bateau de Greenpeace entrant dans les eaux russes samedi dernier.
Photo Credit: AFP/Will Rose

Russie : libération du militant canadien de Greenpeace Paul Ruzycki

Six militants étrangers de Greenpeace détenus en Russie, dont le Canadien Paul Ruzycki, sont libérés sous caution par la justice russe.

Selon les avocats des prévenus, la décision du tribunal de Saint-Pétersbourg leur permettra de rentrer chez à la maison en attendant la suite des procédures judiciaires intentées contre eux.

Le deuxième Canadien détenu par la justice russe, Alexandre Paul de Montréal, doit quant à lui assister à son enquête pour remise en liberté jeudi.

Outre l’Ontarien Paul Ruzycki, les autres prévenus libérés sous caution mardi sont de nationalité néo-zélandaise, brésilienne, argentine, italienne et polonaise.

Alexandre Paul, 36 ans et Paul Ruzycki, 48 ans, détenus en Russie depuis le 28 septembre.
Alexandre Paul, 36 ans et Paul Ruzycki, 48 ans, détenus en Russie depuis le 28 septembre. © CBC/Reuters

Ces militants font partie d’un groupe d’une trentaine de membres de Greenpeace qui ont été arrêtés par la marine russe le 28 septembre dernier lors d’une action du groupe environnemental contre une plateforme pétrolière russe dans l’Arctique. Tous avaient été arrêtés après que quelques écologistes eurent tenté d’escalader une plateforme pétrolière appartenant au géant énergétique russe Gazprom.

Lundi, un tribunal de Saint-Pétersbourg, ville où les accusés ont été transférés la semaine dernière après une détention à Mourmansk, a libéré sous caution trois autres militants russes : le porte-parole Andreï Allakhverdov, le médecin de bord Ekaterina Zaspa et le photographe Denis Siniakov.

Les militants de Greenpeace libérés sous caution mardi

  • Paul Ruzycki (Canada)
  • Ana Paula Maciel (Brésil)
  • David Haussmann (Nouvelle-Zélande)
  • Camila Speziale (Argentine)
  • Tomasz Dziemianczuk (Pologne)
  • Cristian D’Alessandro (Italie)

En revanche, l’Australien Colin Russell, opérateur radio à bord du brise-glace Arctic Sunrise, n’a pas obtenu de libération sous caution, sans que la raison de cette différence de traitement soit expliquée.

« Je ne comprends pas les raisons pour lesquelles je suis détenu », a déclaré Colin Russell, menotté devant le tribunal. Il n’avait pas tenté de monter à bord de la plateforme pétrolière.

Les prévenus sont pourtant inculpés de vandalisme et passibles de sept années d’emprisonnement.

« L’affaire (…) se transforme en grosse farce », a réagi dans un communiqué Mads Christensen, représentant de Greenpeace. L’ONG juge qu’il s’agissait d’une manifestation pacifique et demande l’abandon de l’ensemble des poursuites.

Jusqu’à présent, les autorités judiciaires avaient refusé toutes les demandes de remise en liberté sous caution présentées par les prévenus, dont la période de détention préventive s’achève dimanche.

RCI avec Radio-Canada, Reuters et Agence France-Presse

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