Peter Mackay, ministre fédéral de la Justice, et Steven Blaney, collègue à la Sécurité publique

Le gouvernement conservateur s’attaque à la cyberintimidation

Le gouvernement fédéral présente les grandes lignes d’un projet de loi pour combattre la cyberintimidation. Ottawa entend criminaliser la diffusion de photos et de vidéos intimes sans le consentement de la personne y figurant.

Ces modifications ont été décidées dans la foulée du suicide de deux adolescentes canadiennes ayant été victimes de cyberintimidation, Rehtaeh Parsons, de la Nouvelle-Écosse, et Amanda Todd, de la Colombie-Britannique. Il y a quelques semaines, un adolescent de 15 ans de la Saskatchewan s’est aussi enlevé la vie après avoir apparemment été victime d’intimidation sur les réseaux sociaux.

Le ministre fédéral de la Justice, Peter MacKay, et son collègue à la Sécurité publique, Steven Blaney, ont procédé aujourd’hui à cette annonce à Ottawa.

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De gauche à droite, Rehtaeh Parsons du Nouveau-Brunswick, et Amanda Todd de la Colombie-Britannique

Le ministre MacKay avait promis en septembre dernier de déposer un projet de loi « global » pour combattre la cyberintimidation. Un projet qui mettrait l’accent sur la sensibilisation, en plus de modifier le Code criminel.

Au cours de la dernière année, plusieurs provinces, dont la Nouvelle-Écosse, la Saskatchewan et le Manitoba, ont lancé des initiatives pour combattre la cyberintimidation, mais le fédéral n’avait encore rien proposé de spécifique pour remédier à ce problème grandissant.

L’organisme Jeunesse J’écoute a présenté une application mobile pour joindre les jeunes en détresse dans le cadre de la Semaine nationale de sensibilisation à l’intimidation. L’application permet l’utilisation d’un service de clavardage en direct avec un intervenant.

RCI avec Radio-Canada

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