L’ex-entraîneur de hockey Graham James est déjà admissible à une libération
Au terme d’un procès qui avait fait beaucoup de bruit, l’ancien entraîneur canadien de hockey junior Graham James avait été reconnu coupable en mars 2012 d’agressions contre des hockeyeurs mineurs.
La sentence avait été fixée à deux ans d’emprisonnement pour avoir agressé sexuellement l’ancien joueur de la Ligue nationale de hockey (LNH) Theo Fleury et son cousin Todd Holt dans les années 1980. Ceux-ci jouaient alors dans une équipe de la Ligue de hockey de l’ouest du Canada.
Une cour d’appel a ensuite porté cette peine à cinq ans.
Aide-mémoire…
Un entraîneur très populaire qui n’en était pas à son premier crime
- Graham James était une étoile montante dans les rangs des entraîneurs de hockey junior à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Il a été nommé « homme de l’année » par The Hockey News en 1989.
- Lorsqu’il est devient directeur général et entraîneur des Hitmen de Calgary, en 1994, il agressait déjà des joueurs depuis des années.
- Graham James a été emprisonné une première fois à la fin des années 1990, après avoir été reconnu coupable d’agressions sexuelles contre trois premiers jeunes hommes, dont l’ancien et célèbre joueur de hockey de la LNH Sheldon Kennedy.

Une libération conditionnelle qui n’a rien de garanti
S’il est désormais admissible à une libération conditionnelle depuis lundi dernier, la Commission nationale canadienne des libérations conditionnelles qui doit examiner son dossier affirme cependant qu’elle n’a toujours pas reçu de demande de la part de James.
Si la demande éventuelle de libération de Graham James devait être refusée, celui-ci ne serait libéré qu’à l’été 2015, au terme de sa peine..
Le saviez-vous?
La libération conditionnelle au Canada
- La libération conditionnelle est une forme de mise en liberté au Canada qui permet aux inculpés de purger ce qui reste de leur peine dans la collectivité.
- L’octroi d’une libération conditionnelle ne signifie pas que la peine à purger est terminée.
- Ces inculpés sont sous surveillance et ils se doivent de respecter les conditions qui leur ont été imposées afin de réduire le risque de récidive et les aider à réintégrer la société en tant que bon citoyen.
- Les détenus des prisons fédérales canadiennes peuvent faire une demande de libération conditionnelle après avoir purgé le tiers de leur peine.

Reportage de CBC/Radio-Canada sur Graham James ( en anglais )
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