Cette semaine, nous répondons à cette bonne question que plusieurs Québécois notamment se posent : qu’est-ce qui fait que c’est dans l’est du Canada que l’on semble retrouver les routes ou les ponts les moins bien entretenues du pays?
Par rapport au problème des trous spécifiquement, plusieurs camionneurs qui sillonnent les routes du continent peuvent facilement en témoigner : les trous ici dans la chaussée sont fréquents et pas uniquement durant les périodes intensives de gel ou de dégel. Alors, d’où vient le problème?
Sous-financement, mauvaise gestion, corruption ou incompétence?
Ces jours derniers, dans la ville de Montréal, les usagers du plus important pont au Canada franchissant le Fleuve Saint-Laurent se posaient ce type de question à répétition lorsqu’une fissure décelée dans une poutre est venue faire dérailler la circulation.
Rappelons que le gouvernement du Québec a délibérément réduit ses investissements en infrastructures de transport entre le milieu des années 1970 et la fin des années 1990 avec pour effet un vieillissement accéléré de son réseau routier dont les effets continuent d’affecter les automobilistes.
Si l’on compare la situation québécoise aux deux autres provinces les plus peuplées du Canada (l’Ontario et la Colombie-Britannique), seul le Québec a connu un déclin aussi important de ses investissements dans le réseau de transport.
En raison d’un climat d’une rigueur plus extrême ici au Québec, les experts sont d’avis qu’une longue période de sous-investissements a donc eu des effets plus prononcés ici qu’ailleurs sur la détérioration des infrastructures.
Pourquoi y a-t-il autant de trous dans notre chaussée?
Pourquoi la chaussée des Français par exemple nous semble-t-elle plus « noire » et en meilleur état?
Nous sommes allés chercher une partie de la réponse auprès d’un internaute de Radio Canada International en France. Gérard Picard habite le sud de la France où il est responsable de l’entretien des ponts et chaussées de toute sa commune.
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