Claudio Palomares est écrivain, musicien et professeur de littérature à l’Université Trent de l’Ontario. Il vit au Canada, entre Montréal et Toronto, depuis plus qu’une décennie. Il est originaire du Mexique.
Son premier roman El lugar más triste para soñar, qui pourrait se traduire comme « l’endroit le plus triste pour rêver », en est un d’exil et d’amour. Sans gêne, cette oeuvre explore la nostalgie des immigrants et de leurs vies qui est en réalité, un perpétuel déplacement. Les endroits qu’il raconte deviennent des personnages presque mythiques, des personnages qui accompagnent les protagonistes peu importe où ils sont physiquement.
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Dans cette entrevue, ce jeune écrivain explique ses motivations ainsi que l’urgence de ne plus taire le désir de raconter les histoires qui touchent les membres de sa génération, une génération d’artistes professionnels immigrants.
D’une certaine façon, ce roman est une fenêtre ouverte sur la nouvelle littérature hispanophone au Canada qui se démarque clairement de la littérature latine aux États-Unis.
Au Canada, on a vu trois grandes vagues d’immigration hispanophone très distinctes durant le 20e siècle. La première est venue d’Espagne après la Guerre civile et les guerres mondiales; la deuxième est une conséquence directe des dictatures en Amérique latine; et dans la dernière décennie, une vague plus disparate et dispersée dans le temps s’est tranquillement installée au pays. Cela fait en sorte que la littérature en langue espagnole au Canada a suivi un parcours propre et distinct.
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