C’est sans surprise que la première place, au palmarès météo de l’année qui s’achève, revienne aux inondations en Alberta. Des inondations qui ont touché le quart du territoire de cette province des Prairies canadiennes.
« Les 20 et 21 juin ce sont plus de 100,000 personnes qui ont été forcées de quitter leur domicile. On évalue les dommages à 6 milliards de dollars, ce qui serait la catastrophe naturelle la plus coûteuse de notre histoire, dépassant même le verglas de 1998 au Québec » , selon Brigitte Bourque d’Environnement Canada.
Ce sont les pluies torrentielles du 8 juillet à Toronto en Ontario qui arrivent en deuxième place. En un peu plus de 2 heures, cette journée-là, la ville reine a reçu plus de pluie qu’elle en reçoit habituellement durant tout le mois de juillet.

« En 2013 le Québec s’est distingué par l’absence d’événements météos dits extrêmes », a précisé René Héroux, météorologue à Environnement Canada.
Fait intéressant, l’est de l’Arctique canadien a subi son été le plus froid depuis 15 ans. Un phénomène intéressant au plan environnemental car les scientifiques surveillent la banquise depuis des années comme baromètre des changements climatiques.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.