Photo Credit: Eza Paventi

«Les Souliers de Mandela»

Le 25 décembre sort en salle, au Québec, un film biographique sur le Sud-Africain Nelson Mandela, décédé le 5 décembre dernier. Mandela : Un long chemin vers la liberté est la version française de Mandela : Long Walk to Freedom, un long-métrage qui raconte le destin de cet homme ordinaire dont le parcours de vie fut tout simplement extraordinaire.

Cet automne, la Montréalaise Eza Paventi publiait «Les souliers de Mandela», un premier roman dont l’action se déroule en Afrique du Sud, et dont les personnages sont habités par le même courage et la même détermination que le père de la «Nation arc-en-ciel».

Écoutez

Née d’une mère québécoise et d’un père italien,  Eza Paventi est réalisatrice et documentariste.  Elle a parcouru la planète pour nous raconter les camps de réfugiés au Darfour, les victimes du génocide au Rwanda,  les orphelinats d’Haïti, les communautés autochtones du Canada et les townships d’Afrique du Sud.

Ce dernier voyage, pendant lequel elle a donné des ateliers de journalisme et de vidéo, lui a permis de rencontrer des hommes et des femmes tellement inspirants qu’elle a eu envie de nous les faire connaitre par le biais de la fiction.

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© Eza paventi

Synopsis Les Souliers de Mandela

«La Québécoise Fleur Fontaine débarque en Afrique du Sud. Inspirée par le père de la nation sud-africaine, Nelson Mandela, elle apprivoise ce que l’on a oublié de lui transmettre; comment se reconstruire, comment pardonner. Mais pour marcher sur ce long chemin vers la liberté, les souliers de Mandela lui semblent de bien grosses pointures à chausser…»

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Les Souliers de Mandela est publié chez Québec Amérique.

Extrait

«Je t’ai déjà parlé de mon village natal […] eh bien le pays est rempli de ces villages où les habitants refusent encore d’admettre l’absurdité du régime de l’apartheid.  J’ai grandi entouré de gens qui n’ont même pas atteint le stade où ils pourraient ressentir un malaise devant cette injustice.  Au contraire, ils ont inventé une façon de penser qui la justifie.  Et à partir de l’âge de quatorze ans, j’étais hanté par une question : qu’est-ce que je pouvais faire moi? […]  À quatorze ans, ce que je pouvais faire, c’était acheter une carte de membre de l’ANC. […] Ce n’est rien, tu me diras, mais sachant que quatre-vingts pour cent des Blancs au pays n’ont jamais mis les pieds dans un township, c’était déjà quelque chose.»

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© Eza Paventi

Eza Paventi nous propose également un blogue, complément virtuel que son personnage principal, Fleur Fontaine, alimente.  À voir pour les rencontres et les photos prises par l’auteure!

 

Catégories : International, Société
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