Une conversation entendue dans le métro de Paris il y a quelques années a inspiré Sorel Incari dans l’écriture de son premier roman. Une femme racontait à son amie les difficultés d’une autre femme qui avait dû faire subir un test génétique à son enfant pour prouver la paternité de son conjoint dans le cadre d’un regroupement familial. Test qui s’était avéré négatif ! Si Sorel Incari n’a pas entendu la fin du récit, il en a créé une.
ÉcoutezÉcrit au je, « Pieds et poings liés » nous plonge dans les tourments de la narratrice, Dila, qui vit au Congo mais attend de rejoindre son mari au Canada.
L’auteur
Installé au Canada depuis quelques années, Sorel Incari voulait à tout prix publier son récit, dont il savait les qualités littéraires. Après plusieurs refus de maisons d’édition et une mésentente sur les termes du contrat avec une autre, Sorel Incari a créé, avec des collègues, sa propre maison d’édition, Les Éditions Téquière.
Extraits
«…Les services d’immigration de son pays d’accueil avaient émis des « doutes raisonnables » quant au fait que cette enfant fût la sienne. Ils motivèrent leur appréhension en tenant compte de deux choses : d’une part, du temps qu’Apo avait passé sur le territoire canadien sans être retourné dans son pays d’origine et, d’autre part, de mon historique tel que rapporté par le requérant lui-même….»
«… De fil en aiguille, j’ai fini par apprendre, par la bouche même de ma belle-mère, que son fils renonçait à la procédure de parrainage. Autrement dit, Amandine et moi n’irions plus retrouver mari et père en Amérique. Pourquoi ce retournement de situation ?…»
« Pieds et poings liés » est publié aux Editions Téquière (Québec) et vendu via le site internet Amazon.
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