A Chicago, les bords du lac Michigan sont gelés. Les températures étaient tellement froides à Chicago que des milliers de vols ont dû être retardés ou annulés. À la grandeur des États-Unis et aux aéroports canadiens de Montréal et Toronto autour 3,530 vols ont été retardés et plus de 2,500 ont dû être annulés.

A Chicago, les bords du lac Michigan sont gelés. Les températures étaient tellement froides à Chicago que des milliers de vols ont dû être retardés ou annulés. À la grandeur des États-Unis et aux aéroports canadiens de Montréal et Toronto autour 3,530 vols ont été retardés et plus de 2,500 ont dû être annulés.
Photo Credit: Scott Olson/Getty Images/AFP

Un froid historique causé par un vortex polaire s’abat sur l’Amérique

Ce vortex polaire serait la conséquence du déplacement du pôle Nord magnétique.

De New York à la ville d’Atlanta aux États-Unis en passant par Montréal et Toronto au Canada, une vague de froid polaire, inédite en certains endroits depuis vingt ans, s’abat en ce moment sur une bonne partie de l’Amérique du Nord.

Ce froid qui s’étend même à des régions américaines plus au sud, traditionnellement épargnées, comme le Tennessee et l’Alabama serait dû à un vortex polaire dont l’intensité serait sans précédent depuis les 18 à 20 dernières années. Cela fait des décennies que certaines régions du Midwest américain n’ont pas vécu quant à elle une vague de froid semblable.

Le croyez-vous?
Scénario de fin du monde à faire peur

  • Un vortex polaire est un cyclone permanent normalement situé au-dessus des pôles. C’est une masse d’air froid contenue par un vent glacial soufflant à plus de 100 km/h.
  • Or, des scientifiques américains affirment que le déplacement vers le sud de ce vortex polaire en particulier serait très probablement dû au déplacement du pôle Nord magnétique, un mouvement qui a été estimé à 260 km sur 6 mois l’an dernier.
  • Toujours selon ces spécialistes, si le déplacement des pôles magnétiques se poursuit, on pourrait dans un avenir proche assister à leur basculement au dessus de l’équateur. Nous serions à l’aube de la mutation climatique de grande ampleur décrite voilà plus de 10 ans dans un rapport du Pentagone.

Danger pour la santé et la survie

À ces températures polaires, des lésions graves de la peau surviennent après quelques minutes d’exposition seulement. La peau peut en effet geler en cinq minutes à peine avec des températures ressenties de -45 °C.

Cela a amené les services météorologiques américains à émettre l’avis rarement formulé dans son histoire par rapport au fait que « cette vague de froid est à ce point sévère qu’elle est « potentiellement mortelle ».

La population américaine a été mise en garde contre les risques de voitures bloquées et de routes gelées en raison d’éclatement de canalisations d’eau sous l’effet du gel, et dans plusieurs villes les habitants ont été invités à rester chez eux et à faire des réserves de nourriture.

Le vortex polaire (en gris) qui recouvre le Canada et une partie des États-Unis est la conséquence du déplacement du pôle Nord magnétique.
Le vortex polaire (en gris) qui recouvre le Canada et une partie des États-Unis est la conséquence du déplacement du pôle Nord magnétique. © NASA – Gooddart

Situation aussi sévère au Canada, mais plus habituelle

Les Canadiens sont plus habitués aux vagues de temps froids et à leurs effets dangereux sur la santé. Pas plus tard que la semaine dernière, une bonne partie du pays à l’exception de nos régions côtières est-ouest a traversé une vague de froid similaire.

Au Canada, après un bref redoux en début de semaine on enregistre en ce moment des températures de -30 à -36 °C dans l’est de l’Ontario, au Manitoba ou en Saskatchewan. Mais s’y on y ajoute l’effet des vents, les températures ressenties tournent autour des -48 °C.

Les Canadiens eux sont habitués à ces froids extrêmes

Écoutez notre reportage :
Comment les Canadiens et les nouveaux arrivants survivent-ils au froid canadien

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Le saviez-vous?

  • Le refroidissement éolien, parfois aussi appelé facteur vent dans le langage populaire, désigne la sensation de froid produite par le vent sur un organisme qui dégage de la chaleur, alors que la température réelle de l’air ambiant ne s’abaisse pas.
  • Des scientifiques américains ont développé ce concept juste avant l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale lors d’expériences en Antarctique.
  • Le concept s’est graduellement répandu ensuite grâce au service météorologique des États-Unis.
  • Environnement Canada et d’autres services nationaux de météorologie l’utilisent afin de pouvoir quantifier la température perçue, en cas de froid intense, par le corps humain en combinant la vitesse du vent et la température extérieure.
  • Plus la température est basse et plus l’impact du vent sur la température perçue par le corps humain est grand. Ainsi, d’après le concept de facteur du refroidissement éolien, il est possible d’estimer qu’à -20 °C, un vent de 50 km/h fait baisser la température perçue par le corps de 15 °C, soit l’équivalent d’une température de -35 °C par temps calme (sans vent).
  • Par conséquent, les pays nordiques étant plus froids, ils sont plus sensibles à ce sujet que les pays tempérés ou chauds.
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