
Selon l’organisme Global Forest Watch Canada, les paysages canadiens sont de plus en plus transformés par l’homme. En fait, environ 20 % de la superficie du territoire canadien a subi l’intrusion humaine. Si ces perturbations anthropiques touchent toutes les provinces canadiennes, certaines sont plus transformées que d’autres, exploitation forestière, développement énergétique et agriculture obligent.
Ryan Cheng est chercheur pour l’organisme Global Forest Watch Canada et co-auteur du rapport Human Access of Canada’s Landscapes.
ÉcoutezDans ce rapport, Global Forest Watch Canada combine des données gouvernementales, des photos satellites et des cartes des terres cultivables pour examiner les intrusions humaines de la dernière décennie dans l’ensemble des principales zones environnementales canadiennes.
Ces intrusions comprennent toutes les modifications, y compris les routes, les corridors sismiques, les coupes à blanc et les champs.

Résultats
Les trois provinces les plus modifiées sont l’Alberta, la Saskatchewan et le Québec avec respectivement 62, 46 et 23 % de leur territoire transformé.
Ayant été les premières colonisées, les provinces maritimes sont les plus profondément transformées.
L’empreinte humaine à l’Île-du-Prince-Édouard, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse est respectivement de 94, 85 et 72 % du territoire de ces provinces.

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