Alex Marion, 26 ans, est l'un des 75 Canadiens figurant sur la liste de Mars One. Ce résident de la ville de Surrey, dans la province de la Colombie-Britannique, affirme qu'il n'a aucune inquiétude quant à la sécurité de son éventuel voyage vers Mars : « les organisateurs n'enverront personne sur place à moins que toutes les installations soient prêtes ».

Alex Marion, 26 ans, est l'un des 75 Canadiens figurant sur la liste de Mars One. Ce résident de la ville de Surrey, dans la province de la Colombie-Britannique, affirme qu'il n'a aucune inquiétude quant à la sécurité de son éventuel voyage vers Mars : « les organisateurs n'enverront personne sur place à moins que toutes les installations soient prêtes ».
Photo Credit: Darryl Dyck, Presse Canadienne

Ces Canadiens qui veulent devenir des Martiens

Des jeunes gens, pour la plupart de moins de 35 ans, qui sont prêts à tout quitter

Ils sont 75 Canadiens, 43 femmes et 32 hommes, des jeunes gens de moins de 35 ans en majorité qui soutiennent être prêts à faire le bond vertigineux vers la planète Mars pour s’y poser, y construire une base, y effectuer de la recherche et, si tout se passe bien, y finir leurs jours trente ou quarante ans après leur départ de la Terre.

Ces 75 Canadiens se rapprochent de l’objectif de faire partie des premiers humains à poser le pied sur la planète rouge, car ils ont survécu à une première étape de sélection effectuée par les organisateurs de la mission Mars One.

À peine un peu plus de 1000 candidats dans le monde ont été sélectionnés sur un bassin de plus de 200 000 candidatures. Les résultats de la prochaine étape de sélection devraient être connus en 2015, et seules 24 candidatures seront alors retenues.

ÉCOUTEZ NOTRE REPORTAGE

Écoutez
Julie Perreault de la province du Manitoba est l'une des 43 femmes canadiennes à figurer sur la liste restreinte des 75 candidats canadiens pour le projet Mars One.
Julie Perreault de la province du Manitoba est l’une des 43 femmes canadiennes à figurer sur la liste restreinte des 75 candidats canadiens pour le projet Mars One. © Julie Perreault
Normand Green a lui aussi survécu à la première étape de sélection dans le cadre le l'aventure Mars One, avec quelque 1000 autres participants de partout dans le monde. Ce résident de la ville de Sherbrooke au Québec pourrait bien faire partie de ces premiers hommes partis habiter sur la planète rouge. Ce qui lui faire peur, ce n'est pas partir vers Mars, c'est de quitter la terre.
Normand Green a lui aussi survécu à la première étape de sélection dans le cadre de l’aventure Mars One, avec quelque 1000 autres participants de partout dans le monde. Ce résident de la ville de Sherbrooke au Québec pourrait bien faire partie de ces premiers hommes partis habiter sur la planète rouge. Ce qui lui fait peur, ce n’est pas partir vers Mars, c’est de quitter la Terre. © Radio-Canada

Aide-mémoire…

  • La société néerlandaise Mars One souhaite installer une base permanente sur la planète rouge à l’horizon de 2025.
  • Mars One a été lancée l’an dernier par Bas Lansdorp, un ingénieur néerlandais, qui prévoit installer une colonie d’humains sur Mars.
  • Une première délégation composée de 24 astronautes s’élancerait vers Mars par groupe de quatre personnes tous les deux ans.
  • Chaque lancement et installation coûtera 6 milliards de dollars.
  • C’est un projet entièrement privé, aucun fonds public ne sera engagé.
  • Selon Mars One, l’aventure sera télédiffusée, car les droits télévisuels représenteront une part importante du budget.
Maquette du campement de la colonie de Mars One.
Maquette du campement de la colonie de Mars One. © Mars One

Liens externes

Bryan Vézina , un des candidats canadiens à un voyage vers Mars – Facebook

Audrey Roy, elle est sur la liste des candidats canadiens à un voyage vers Mars – Facebook

Mars One : télé ou réalité? – Les années-lumière – Radio-Canada

Catégories : Arts et divertissements, International, Internet, sciences et technologies, Politique, Société
Mots-clés : , , , , , , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.