Femme enceinte à la plage

Photo Credit: iStockphoto

Fausse couche : l’ibuprofène et le diclofénac n’en augmentent pas le risque

Les femmes enceintes peuvent prendre des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) en toute sécurité. C’est ce que montre une étude israélienne à laquelle ont aussi participé des chercheurs canadiens.

Les AINS regroupent des produits populaires comme l’ibuprofène (Advil, Motrin), le naproxène (Aleve), et le diclofénac. Ils sont surtout utilisés par les femmes enceintes pendant le premier trimestre de leur grossesse pour combattre la douleur, la fièvre et l’inflammation.

Pour établir l’absence de danger, la chercheuse Sharon Daniel et ses collègues ont étudié les dossiers de plus de 65 000 femmes enceintes, admises dans un centre médical de Beer-Sheva en Israël entre janvier 2003 et décembre 2009.

Environ 7 % d’entre elles avaient pris des AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) pendant leur premier trimestre de grossesse.

Celles qui en avaient pris étaient plus âgées, plus susceptibles de fumer et présentaient davantage de troubles inflammatoires. Elles étaient aussi plus nombreuses à être tombées enceintes par fécondation in vitro.

Les résultats montrent qu’environ 8,2 % des femmes ayant pris des AINS ont subi une fausse couche, comparativement à 10 % pour les femmes qui n’en avaient pas pris.

Toutefois, le pourcentage de fausses couches bondit à 17 % chez les femmes qui avaient pris des inhibiteurs COX-2 sélectifs, comme le Celebrex, un produit qui cible une inflammation bien précise. D’autres recherches doivent être réalisées pour vérifier ce lien.

Le détail de cette recherche est publié dans le journal de l’Association médicale canadienne.

Le saviez-vous?

La fausse couche est la perte d’une grossesse au cours des 20 premières semaines de la gestation. C’est un phénomène courant puisqu’environ 1 grossesse sur 4 se termine par une fausse couche.

RCI, Radio-Canada et La Presse Canadienne

Catégories : International, Santé, Société
Mots-clés : , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.