Accusé du meurtre prémédité d’un étudiant chinois, Jun Lin, survenu en mai 2012 à Montréal, le procès devant jury de Luka Rocco Magnotta devrait débuter cet automne.
D’ici là, l’audition des témoins se poursuivra en Europe puisque le juge au procès du présumé meurtrier a donné son accord, vendredi, à la Couronne pour que des preuves soient recueillies en France et en Allemagne où s’est rendu Rocco Magnotta au lendemain de la mort de Jun Lin. Il sera arrêté en Allemagne en juin 2012.
La Couronne souhaite interroger plus d’une trentaine de témoins dans ces deux pays.
Si l’avocat de Magnotta demandait que les témoins soient emmenés au Canada afin de témoigner en personne dans le cadre du procès de son client, le juge a plutôt déclaré que même si le système judiciaire fonctionne différemment dans ces deux pays, la décision d’admettre en preuves les éléments glanés là-bas sera prise une fois le processus terminé.
Mais selon un témoin expert de la Couronne, il n’existe aucun moyen de forcer des ressortissants étrangers à venir témoigner en sol canadien, pas plus qu’il n’y a de recours s’ils consentent d’abord à témoigner, puis se désistent.
Il faudra de quatre à six mois pour recueillir tous les témoignages en Europe.
RCI avec la Presse canadienne
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