Un peu mieux qu’en 2013, mais toujours moins bien qu’en 2012. Dans le classement établi par Reporters sans frontières, et publié mercredi, le Canada trône au 18e rang mondial, en hausse de deux positions. En 2012, il occupait la 10e place.
Dans cette édition 2014, le Canada est devancé par des pays tels que la Jamaïque, la République tchèque et l’Estonie. C’est la Finlande qui occupe le 1er rang, suivi des Pays-Bas et de la Norvège. La France est au 39e rang, les États-Unis au 46e, suivi au 47e par Haïti.
Le classement de RSF reflète l’impact négatif des conflits armés sur la liberté de l’information et ses acteurs.
« Pays le plus dangereux au monde pour les journalistes, la Syrie est classée 177e sur 180 pays. » Lucie Morillon, directrice de la recherche de Reporters sans frontières.
Près de 130 membres des médias y ont été tués lors d’une mission d’information entre mars 2011 et décembre 2013.
Face à cette recrudescence de violences, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté par consensus, en novembre 2013, sa première résolution sur la sécurité des journalistes et sur la création de la Journée internationale contre l’impunité des crimes contre les journalistes, qui sera célébrée le 2 novembre.
Concernant le Canada, le site de RSF précise que « l’accès à l’information est devenu plus difficile depuis que Stephen Harper a pris la tête du gouvernement » et que le travail d’investigation des journalistes est plus difficile parce qu’ils ne bénéficient pas du droit absolu de protéger leurs sources.
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