Plus de deux millions et demi de Syriens ont fui leur pays et se sont réfugiés en Jordanie, au Liban, en Turquie et en Égypte depuis le début de la violente répression du printemps arabe, en mars 2011. Et c’est sans compter ceux qui vivent comme réfugiés dans leur propre pays.
En Jordanie seulement, on compte près de 600 000 réfugiés syriens vivants dans des camps de réfugiés ou dans les villes.
Le photographe indépendant, Valérian Mazataud, est allé à leur rencontre en septembre et octobre 2012. Il s’est rendu dans le nord de la Jordanie, dans les camps de réfugiés de Zaatari et de Ramtha, à la frontière syrienne, ainsi que dans les villes de Zarqa, Mafraq et Amman.
En partenariat avec Handicap International, les photos qu’il en a rapportées sont présentées à Montréal jusqu’au 30 mars dans le cadre de l’exposition De nous il ne reste plus personne.
ÉcoutezPrésentée au Festival international de photojournalisme ZOOM au Saguenay en 2013, son exposition photo est actuellement à la Maison de la culture Mont-Royal à Montréal.
En mai, il sera possible de voir De nous il ne reste plus personne lors du festival Contact 2014 à Toronto.

Ce projet s’attache à traduire la mémoire et la perte des réfugiés syriens dans le nord de la Jordanie. Souvenirs des temps meilleurs et des atrocités, mémoire de la vie d’avant, des objets que l’on a pu sauver dans les décombres, traumatisme des événements vus et subis. Perte physique, émotionnelle, sentimentale. Valérian Mazataud
Valérian Mazataud est un photographe documentaire indépendant basé à Montréal. Il s’intéresse particulièrement aux problématiques de justice sociale, aux minorités, aux droits de la personne et aux affaires internationales.
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