Le Québécois Yan England, dont <i>Henry</i> a été nommé pour l'Oscar du meilleur court métrage en 2013.

Le Québécois Yan England, dont Henry a été nommé pour l'Oscar du meilleur court métrage en 2013.
Photo Credit: AFP / FREDERIC J. BROWN

Le cinéma québécois mérite bien quelques Oscars de plus

La moitié de tous les films canadiens sont en fait des films québécois!

Cette semaine, à l’occasion des célébrations entourant les Rendez-vous du cinéma québécois qui se déroulent à Montréal au mois de février, nous répondons à La bonne question d’un internaute de Radio Canada International qui réside en France non loin de Paris.

M. Christian Lohou aimerait savoir quelle est l’importance relative du cinéma québécois par rapport au cinéma canadien et américain et sur l’espace réservé aux films québécois sur les écrans de nos grandes salles de cinéma.

S’affirmant culturellement distinct du cinéma canadien anglophone, le cinéma québécois a pris vraiment son essor à la fin des années 1950 seulement, puis lors de la Révolution tranquille dans les années 1960.

Depuis, le cinéma québécois s’est taillé un marché intérieur de 13 % de toutes les ventes en moyenne au Québec et il détient une reconnaissance internationale grâce à sa filmographie.

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En connaissez-vous d’autres?
10 grands films qui ont marqué l’histoire du cinéma québécois

  1. Deux femmes en or de Claude Fournier (1970) – 2 000 000 entrées.
  2. Séraphin : Un homme et son péché de Charles Binamé (2002) – 1 341 602 entrées.
  3. Bon Cop, Bad Cop d’Erik Canuel (2006) – 1 318 801 entrées.
  4. De père en flic d’Émile Gaudreault (2009) – 1 242 300 entrées.
  5. La Grande Séduction de Jean-François Pouliot (2003) – 1 191 818 entrées.
  6. Les Boys de Louis Saïa (1997) – 1 125 182 entrées.
  7. Les Boys 2 de Louis Saïa (1998) – 1 039 578 entrées.
  8. Les invasions barbares de Denys Arcand (2003) – 913 946 entrées.
  9. C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée (2005) – 758 939 entrées.
  10. Ma vie en cinémascope de Denise Filiatrault (2004) – 724 162 entrées.
  11. Aurore de Luc Dionne (2005) – 687 929 entrées.

Ce qu’est et ce que n’est pas un film québécois

Pour être considéré comme étant québécois selon la loi sur le cinéma du gouvernement du Québec un film doit être produit par une entreprise située au Québec.

Il faut aussi que le producteur principal du film soit un résidant depuis au moins deux ans au Québec. Un système de pointage ensuite vérifie qu’un minimum de postes clefs sont bel et bien rempli par des résidents du Québec.

Enfin, les trois quarts des frais de post-production et salaires, sauf celui du producteur, doivent être déboursés au Québec et à des résidents du Québec.

Un peu d’histoire ancienne…

  • Ce sont les Français Louis Minier et Louis Pupier qui ont introduit le cinéma au Canada le 27 juin 1896 avec la représentation à Montréal d’un court métrage d’Auguste et Louis Lumière.
  • Jusqu’au début du xxe siècle, le cinéma est d’abord et avant tout considéré comme une attraction foraine; des projectionnistes ambulants sillonnaient la province et offraient des représentations lors de fêtes et de grands rassemblements.
  • Le premier film québécois est Danse Indienne (1898) de l’opérateur Gabriel Lumière.
À partir du 1er janvier 1906, date d’ouverture du Ouimetoscope, de nombreuses salles de cinéma seront créées dans la région de Montréal. On y en compte déjà 28 en 1908.
À partir du 1er janvier 1906, date d’ouverture du Ouimetoscope, de nombreuses salles de cinéma seront créées dans la région de Montréal. On y en compte déjà 28 en 1908. © Collection Cinémathèque québécoise. Fonds Léon H. Bélanger.

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