Les vieilles granges ont un charme certain, mais elles risquent de disparaitre
Photo Credit: Radi-Canada

Patrimoine québécois: les vieilles granges disparaissent

Elles sont très jolies et bucoliques, mais aussi inutiles. Les granges en bois et anciennes étables sont en train de disparaitre, parce qu’elles sont inadéquates pour l’agriculture moderne et trop chères à entretenir.

Pour sauver ces granges, les agriculteurs et rentiers doivent leur trouver une autre vocation ou un usage agricole contemporain. L’alternative, bien moins intéressante, est de les démolir afin de commercialiser leur bois, prisé par les amateurs de bois antique.

Les granges sont souvent construites en bois mou comme du pin, de l’épinette ou de la pruche. Dans le sud-ouest du Québec, cependant, certains bâtiments ont été construits en bois francs, comme du tilleul, de l’orme et du châtaignier d’Amérique, un arbre décimé par une maladie contagieuse il y a une centaine d’années.

Afin de mieux renseigner les propriétaires, la Municipalité régionale de comté (MRC) de Coaticook, en Estrie, a publié un guide de bonnes pratiques de restauration des granges et étables.

Au Québec, plus d’une centaine de granges ou d’étables sont protégées par la Loi sur le Patrimoine culturel. De nombreuses MRC recensent en ce moment le patrimoine de leurs bâtiments.

Écoutez le reportage de Rachel Brillant, de l’émission La semaine verte, de Radio-Canada.

Détérioration et entretien des granges en bois anciennes du Québec
Catégories : Économie, Société
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