Des réfugiés du camp de Yarmouk, au sud de Damas, font la file pour recevoir de l'aide humanitaire. La photo a été prise le 31 janvier et remise à Reuters le 26 février.
Photo Credit: Handout/Reuters

La Syrie au lendemain de Genève 2

Les mauvaises nouvelles continuent d’affluer en provenance de ce pays arabe du Proche-Orient. Après deux rounds de pourparlers dans le cadre de la conférence Genève 2, aucune solution diplomatique n’a été trouvée pour mettre un terme à trois années d’un conflit dévastateur pour la population civile. Selon l’observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), la guerre civile a fait 140.000 morts depuis mars 2011.

Et que dire du sort réservé aux enfants? Cette semaine deux organismes voués à leur défense ont témoigné des conséquences tragiques du conflit sur ces petites victimes.

Selon un nouveau rapport de l’Unicef, plus de 100 000 enfants ont été tués depuis le début du conflit qui entre dans sa quatrième année alors que 1,2 million d’autres vivent actuellement dans des camps de réfugiés ou des communautés avoisinantes.

40 pour cent des enfants syriens d’âge scolaire sont incapables de fréquenter l’école, deux millions d’enfants touchés par les combats auraient besoin d’une aide psychologique.

Lundi, l’organisation internationale Aide à l’enfance avait sonné l’alarme en déclarant que le système de santé de la Syrie était au bord de l’effondrement, alors que 60 % des hôpitaux ont été endommagés ou détruits depuis le début du conflit.

On apprenait également cette semaine qu’un photographe canadien, Ali Moustafa, a été tué à Alep, dans le nord de la Syrie, selon des militants. L’ONG Reporters sans frontières précise qu’avant la mort d’Ali Moustafa, au moins 27 journalistes professionnels ont été tués dans ce pays et des dizaines d’autres ont été emprisonnés ou kidnappés.

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© Université Concordia

La situation actuelle en Syrie analysée par Henri Habib, professeur émérite distingué au département de science politique de l’Université Concordia à Montréal.

Écoutez

D’ici la fin 2014, le gouvernement canadien s’est engagé à accueillir 1300 réfugiés syriens, dont 200 seront parrainés. Les 1100 devront être pris en charge et financés par des organisations locales privées. Une dizaine de réfugiés seulement seraient arrivés jusqu’à présent.

Catégories : Politique, Société
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