Pierre Karl Péladeau aux côtés de la chef du Parti Québécois Pauline Marois, lundi.

Pierre Karl Péladeau aux côtés de la chef du Parti Québécois Pauline Marois, lundi.
Photo Credit: PC / Graham Hughes

« Est-ce cet homme qui brisera le Canada? » interroge Maclean’s, le grand magazine anglophone

Effet boule de quille de Pierre Karl Péladeau au Canada anglais.

L’homme d’affaires Pierre Karl Péladeau, qui a annoncé dimanche dernier qu’il tenterait de se faire élire sous les couleurs du Parti québécois le 7 avril prochain au terme de la présente campagne électorale québécoise, apparaît cette semaine à la une du magazine Maclean’s.

Dans un article qui pose la question « Est-ce cet homme qui brisera le Canada? », l’article fait valoir que le saut en politique de M. Péladeau met en évidence le fait que l’unité canadienne sera de nouveau menacée advenant l’élection d’un gouvernement péquiste majoritaire.

L’article précise que « le gouvernement fédéral est aussi mal préparé qu’en 1995, lorsque le Québec est venu à un cheveu de quitter la confédération ».

Aide-mémoire…
Pierre Karl Péladeau (PKP) est un magnat de la presse qui contrôle 40 % des médias québécois.

  • L’arrivée de PKP en politique ressemble à ce genre d’événement dont la politique est témoin une fois seulement à toutes les unes ou deux générations.
  • Plusieurs partisans du Parti québécois que l’on appelle traditionnellement des péquistes sont devenus du jour au lendemain depuis l’annonce de dimanche des PKistes, des partisans donc sans réserve de PKK.
  • Ces indépendantistes québécois ont donc la surprise de découvrir soudainement prête à se défendre à leurs côtés un homme qui a acquis une grande crédibilité dans le secteur économique.
  • Mais d’autres au sein du Parti québécois sont moins vendus à l’idée de voir Pierre Karl Péladeau se jeter dans la mêlée : l’homme est détesté par les syndicats qui traditionnellement appuient en masse le Parti québécois.

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Le puissant Parti Québécois et l’imposante Pauline Marois

Le magazine anglophone dépeint le PQ comme un parti de « perdants avec des principes » ( principled losers ) qui a cependant changé du tout au tout depuis son élection en septembre 2012 :

« En 18 mois, la première ministre Pauline Marois a réussi l’impossible : mettre un terme aux chicanes internes et réduire au silence les dissidents, se détourner des valeurs cardinales de social-démocratie de son parti et lancer une campagne controversée sur l’identité québécoise, qui a néanmoins placé le PQ à portée de main d’une majorité gouvernementale pour la première fois en plus d’une décennie ».

La province la plus corrompue du Canada

L’auteur de cet article du magazine Maclean`s est Martin Patriquin celui-là même qui a défrayé les manchettes en 2010 après avoir écrit un article selon lequel le Québec était la province la plus corrompue du Canada avec en page frontispice une image du Bonhomme Carnaval.

La célèbre mascotte du festival d’hiver de la ville de Québec transportait une valise pleine d’argent.

Par la suite, on le sait, une commission d’enquête a été mise sur pied pour faire la lumière sur la corruption existant entre plusieurs élus, notamment municipaux, et le secteur québécois de l’industrie de la construction!

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Liens externes

Is this the man who will break up Canada? Magazine Macleans

Pierre Karl Péladeau: «l’homme de la situation» selon Jean Garon – LaPresse

PKP plus fort que les chefs – Le Journal de Montréal

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