Esther Shalev-Gerz s’intéresse aux « particularités identitaires liées à la construction dans le temps de l’histoire et de la mémoire. » Mme Shalev-Gerz n’est ni sociologue, ni ethnologue, c’est une artiste.
Celle dont le travail est reconnu internationalement présente, à la Galerie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), sa première exposition individuelle au Canada, La mémoire en mouvement.
Ses œuvres, sous la forme d’installations, sont inspirées de ses recherches dans les domaines de la démocratie, de la citoyenneté, de la mémoire culturelle et des politiques de l’espace public.
Rencontre avec une artiste à l’écoute des autres.
ÉcoutezÀ voir à la Galerie de l’UQAM
White-Out : Entre l’écoute et la parole, 2002
Le destin d’une femme Samie vivant en Suède.
D’eux, 2009
Dialogue indirect entre le philosophe français Jacques Rancière et une jeune philosophe libanaise, Rola Younes, à propos de leurs expériences respectives de renouvellement et d’enrichissement de leur perception et de leur rapport au monde.
Mouvement perpétuel, 1998-2000
Vidéo en noir et blanc montrant une pièce de monnaie tournant sans fin.
Entre l’écoute et la parole : Derniers témoins. Auschwitz 1945-2005, 2005
Portrait de témoins de l’holocauste à partir de leurs silences.
Biographie
Née à Vilnius en Lituanie, Esther Shalev-Gerz a grandi en Israël et vit à Paris depuis 1984. Elle est professeure des beaux-arts à Valand Academy à l’Université de Göteborg en Suède depuis 2003.
En 2010, son œuvre a été le sujet d’une exposition d’envergure au Jeu de Paume à Paris et, en 2012, au Musée cantonal des beaux-arts à Lausanne, en Suisse. Depuis 1983, elle réalise en Europe des commandes d’art public et des interventions dans l’espace où les questions identitaires et de mémoire sont mises de l’avant (Israël, Allemagne, Canada, France, Royaume-Uni, Suède, Suisse et États-Unis).
Monument national de l’Holocauste
Esther Shalev-Gerz est l’une des six finalistes pour la réalisation du Monument national de l’Holocauste qui sera érigé à Ottawa, en face du Musée canadien de la guerre, en 2015.
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