Lors du deuxième débat des chefs de la campagne électorale au Québec qui s’est tenu jeudi, la première ministre sortante et chef du Parti québécois (PQ), Pauline Marois a déclaré qu’elle était consciente que les Québécois ne voulaient pas d’un référendum « à ce moment-ci ».
Et à dix jours des élections générales, ce constat est le même pour le candidat du PQ, Jean-François Lisée, qui déclare n’avoir jamais été aussi pessimiste quant à l’éventuelle tenue d’un référendum sur la souveraineté du Québec. Lisée dit avoir pris acte, avec une certaine déception, de l’opinion de la population sur la question nationale.
Entre temps, le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) a déclaré qu’il ne préparera pas de référendum si le Parti québécois forme un gouvernement majoritaire le 7 avril prochain, contrairement à ce que laissaient croire les propos tenus par son porte-parole Denis Dion. Celui-ci avait déclaré dans le quotidien Le Soleil de Québec : « Soyez sûr d’une chose : si le Parti québécois est élu majoritaire, on part. C’est clair, clair, clair qu’il va y avoir des plans parce que ça, c’est un exercice immense ».
Vendredi, le Parti Québécois s’est engagé, s’il est réélu, à déposer un nouveau projet de loi pour modifier la Charte de la langue française et ainsi resserrer la vis aux entreprises. Celles qui inscrivent la maîtrise de l’anglais comme critère d’embauche devront prouver que cette aptitude est « nécessaire ».
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