Le GIEC parle de risques « élevés à trèlle d'es élevés » en cas de hausse moyenne des températures de 4° C par rapport à la période préindustrielle (« extinction substantiespèces », « risques importants pour la sécurité alimentaire »), mais évoque des risques « considérables » dès un réchauffement de 1 à 2 °C.

Le GIEC parle de risques « élevés à très élevés » en cas de hausse moyenne des températures de 4° C par rapport à la période préindustrielle (« extinction substantielle d'espèces », « risques importants pour la sécurité alimentaire »), mais évoque des risques « considérables » dès un réchauffement de 1 à 2 °C.
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Les réfugiés du réchauffement climatique n’atteindront pas le Canada

Le Canada ne devrait pas à aider à l’hébergement sur son territoire de millions de déplacés.

Le nouveau rapport du GIEC est le fruit du travail de plus de 2000 scientifiques et d’experts provenant de 70 pays. Il affirme que la planète avance vers de graves ennuis et tragédies climatiques et qu’on ne peut désormais plus stopper le réchauffement climatique. On pourra tout au mieux limiter le niveau d’augmentation des températures.

Mais on découvre aussi à la lecture de ce rapport la situation unique du Canada qui ne sera pas forcé de venir en aide aux millions de personnes qui se retrouveront sans logis et sans nourritures.

Les Canadiens seront épargnés en partie en raison de leur situation géographie.

Nous pourrions nous contenter de regarder passer au loin les caravanes de réfugiés

Parcequ’ils habitent le Nord de la planète et non le Sud, les Canadiens peuvent encore traiter les effets du réchauffement climatique comme une bombe à retardement quelque peu distante et non comme un missile à fragmentation déjà largué directement au dessus des têtes de ses citoyens.

Cette bombe explosera bel et bien suggère le GIEC, mais les chances de survie de notre mode d’existence actuel sont théoriquement pour le moment parmi les meilleurs de la planète.

Les Canadiens qui rêvent par exemple d’aller vivre en Australie (un désir très fort parmi un grand nombre de Canadiens) feraient mieux de rester dans leur maison.

Contrairement au Canada, l’Australie est aux premières loges du tsunami climatique selon le GIEC qui s’avance vers la planète et elle fait partie des pays déjà les plus durement touchés comme en témoignent par exemple ses feux de forêt à répétition.

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Aide-mémoire

  • Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, le (GIEC) est un organisme intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l’ONU.
  • Créé en 1988, à la demande du G7, le GIEC a reçu le prix Nobel de la paix en 2007 conjointement avec l’ex-politicien américain Al Gore.
  • Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche, mais d’évaluer, sans parti-pris, les informations scientifiques et les risques liés au changement climatique d’origine humaine.
  • Ses évaluations sont principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue ».
Paysage nordique au Canada. Selon le GIEC, l'Amérique du Nord va être touchée par davantage d'évènements extrêmes (chaleur, inondations côtières, incendies). L'Amérique latine sera confrontée à la problématique de l'accès à l'eau.
Paysage nordique au Canada. Selon le GIEC, l’Amérique du Nord va être touchée par davantage d’évènements extrêmes (chaleur, inondations côtières, incendies). L’Amérique latine sera confrontée à la problématique de l’accès à l’eau. © Découverte

La planète sera sur la corde raide, mais le Canada conservera l’équilibre un certain temps

Le nouveau rapport du GIEC publié au Japon révèle que les Canadiens ne seront pas épargnés par un réchauffement climatique qu’on ne peut arrêter. Ils devront composer avec nos propres vagues de réfugiés causés par des inondations d’ampleur sans précédent et de sécheresse comparables aux années de la Grande Dépression.

La bonne nouvelle c’est que nous n’aurons pas à subir les conséquences de la naissance de vagues successives de réfugiés du climat dans les autres nations de la planète.

Isolé géographiquement sur notre coin du monde nous devront nous défendre cependant des attaques des autres pour s’approprier nos richesses en eau et en nourriture encore relativement abondante.

En résumé…

Ailleurs, partout dans le monde

  • Le rapport du GIEC, dévoilé dimanche au Japon, montre que des transformations climatiques majeures sont déjà en mouvement et que nous avançons tête première vers un bouleversement du climat avec plus aucun moyen réel de le stopper.
  • Notre pédale de frein est trop petite en regard de la mission à accomplir.
  • Le rapport du GIEC s’attarde donc aux façons de s’adapter à la nouvelle réalité. « Nous n’avons plus la latitude de choisir entre atténuation et adaptation », a affirmé lundi Debra Davidson, une sociologue de l’Université de l’Alberta et auteure principale du rapport.
  • « Nous sommes déjà pris dans un scénario de réchauffement climatique pour lequel l’adaptation sera absolument nécessaire si nous voulons conserver une qualité de vie raisonnable », a affirmé Mme Davidson.

Reportage à la télévision de Radio-Canada – 31 mars 2014

Des scientifiques canadiens qui ont participé au rapport du GIEC sur les changements climatiques affirment que les risques sont bien réels au pays.

Liens externes

Rapport du GIEC: les gouvernements pressés d’agir – LaPresse

Réchauffement climatique : nouveau rapport alarmant du GIEC – Le Monde 

L’alarmant rapport du Giec sur le réchauffement climatique – Le nouvel observateur

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