Les richesses minières sont à la fois une bénédiction et une malédiction pour la République démocratique du Congo. Les longues années de guerre qu’a connues ce pays s’expliquent en grande partie par la convoitise de ses richesses tant par les pays voisins, les entreprises étrangères que par des bandes armées locales.
Le lourd bilan de ces années de guerre, les dénonciations de la société civile internationale, l’instabilité régionale et ses conséquences économiques ont eu raison de l’inertie de la communauté internationale. Depuis lors, diverses mesures sont prises par les pays occidentaux pour endiguer la contrebande des minerais, principale sources de financement des groupes rebelles.
Ces mesures sont-elles efficaces? Cette question est au centre d’une conférence du Centre interdisciplinaire de recherche en développement international et société (CIRDIS) présentée jeudi 24 avril à l’Université du Québec à Montréal.
La conférence est intitulée : «Secteur minier et développement en République démocratique du Congo : Après le « tout aux minerais », où trouver de l’emploi au Sud-Kivu depuis l’application de la loi américaine Dodd-Frank ?»
L’un des conférenciers est Denis Tougas de l’Entraide missionnaire, Coordonnateur de la Table de concertation sur la région des Grands Lacs africains, spécialiste de la République démocratique du Congo. Joint par Didier Oti, M. Tougas explique d’abord ce qu’est la loi Dodd-Frank.
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