Photo Credit: Radio-Canada

Importante manifestation pro-vie aujourd’hui dans la capitale canadienne

Provenant de tous les coins du pays, des milliers d’opposants à l’avortement ont déferlé sur la colline du Parlement à Ottawa dans le cadre d’un événement appelé « marche nationale pour la vie ».

Représentants deux mouvements pro-vie, Campagne Québec-Vie, basée à Montréal, et la Coalition nationale pour la vie, basée à Ottawa, ces groupes de pression réclamaient que l’interruption volontaire de grossesse soit interdite, et ce, dans toutes les situations, même à la suite d’un viol. Ils estiment que la vie est sacrée « depuis la conception-fertilisation jusqu’à la mort naturelle ».

« Il y a d’autres façons d’explorer la vie humaine, la protection des enfants à naître, la protection de femmes. Il semble que, du côté des proavortements, aucune discussion ne puisse avoir lieu et ça, ça nuit à la démocratie et, évidemment, ça nuit à notre cause. »— Johanne Brownrigg, Coalition nationale pour la Vie

L’un des groupes demandait également à Santé Canada d’interdire la pilule abortive R-U 486, développée par une compagnie pharmaceutique française et qui permet d’interrompre une grossesse jusqu’à sept semaines après la conception.

Cette pilule abortive est offerte dans la plupart des pays d’Asie, d’Europe, de même qu’aux États-Unis. Mais elle n’est pas disponible au Canada. Santé Canada doit déterminer si elle sera autorisée ou non; cette décision n’est pas attendue avant 2015.

Ces mouvements pro-vie comptent également soutenir les candidats aux prochaines élections fédérales en 2015 qui sont contre les interruptions volontaires de grossesse.

Mercredi, le chef du Parti libéral du Canada (PLC) Justin Trudeau a rompu avec la tradition de son parti en annonçant que les opposants à l’avortement ne seront plus les bienvenus dans son équipe de candidats.

D’autres manifestations se tenaient aujourd’hui dans d’autres villes canadiennes, sauf au Québec.

L’avortement est légal depuis 1988 au Canada

Contre-manifestation également à Ottawa

photo d’archives © Stéphane Leclerc

Pour les militants pro-choix, qui étaient également présents sur la colline du Parlement, il est important de faire valoir à la population qu’il existe d’autres avenues.

« Nous croyons que les femmes sont en mesure de faire les meilleurs choix, pour leur propre vie, tant et aussi longtemps qu’elles connaissent les options, et puis on les aide un peu à voir clair. »— Marie Poirier, qui dirige la Coalition ontarienne contre la violence faite aux femmes

Mme Poirier note que l’accessibilité aux services d’avortement a connu « certains reculs » au pays et les militants qui sont pour le libre choix se doivent de rester « vigilants ».

Pour le gouvernement de Stephen Harper, il n’est pas question de rouvrir le débat sur le libre choix à l’avortement.

RCI avec Radio-Canada

 

 

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