Au Québec, les années ’80 ont été fertiles au développement de plusieurs saltimbanques et amuseurs publics qui se sont ensuite tournés vers le monde du cirque. Quittant les rues, ces artistes ont monté leur chapiteau, développé leur style et conquis le monde. Pensez simplement au Cirque du Soleil, devenu une entreprise de divertissement artistique connue partout dans le monde, mais aussi au cirque Éloize ou aux 7 doigts de la main. C’est sans compter sur un bon nombre de petites troupes, implantées en région dont Cirrus Cirkus.
Jean-Luc Arène en est le cofondateur et directeur général. Amuseur public depuis tout jeune, il s’inscrit à l’École nationale de cirque de Montréal à 57 ans. Aujourd’hui, il dirige Cirrus Cirkus, implantée à Saint-Lin–Laurentides, il demeure un artiste au sein de la troupe, il enseigne aussi les arts circassiens aux 3 à 77 ans et a développé un pendant social qui l’a amené en Espagne, au Maroc, au Pérou et au Mexique.
Là-bas, il a développé des projets de cirque auprès de différentes populations, que ce soit des enfants de la rue comme au Pérou, ou des enfants et des femmes violentées d’un centre spécialisé au Maroc. Dernièrement, il était au Mexique et a créé, avec des jeunes de 8 à 16 ans, le spectacle El Circo de los Ninos.
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