Le promoteur du Grand Prix du Canada François Dumontier a confirmé la nouvelle, samedi matin lors d’une conférence de presse, que la F1 avait conclu une entente pour présenter cet évément à Montréal jusqu’en 2024.
Dumontier a officialisé l’entente en compagnie du maire de Montréal, Denis Coderre, de représentants des gouvernements fédéral et provincial, Denis Lebel et Robert Poëti, ainsi que du président-directeur général de Tourisme Montréal, Yves Lalumière.
Le tout devait être confirmé vendredi, mais certains « détails à régler » avec le patron de la F1 Bernie Ecclestone ont remis l’annonce du renouvellement du contrat à samedi.
« Le Grand Prix du Canada fait partie du patrimoine de Montréal, de son ADN, mais nous n’étions pas prêts à payer n’importe quel prix, a expliqué le maire Coderre. C’est pourquoi cela nous a pris du temps. » L’annonce d’une nouvelle entente est survenue à l’avant-dernière journée de l’ancien contrat.
« Quand Montréal va bien, le Québec se porte mieux », a déclaré M. Poëti, qui confirme la contribution de 49,9 millions de dollars sur 10 ans du gouvernement québécois.
Quelques jours après le dépôt, par son gouvernement libéral, d’un budget marqué par des compressions de toutes sortes, le ministre responsable de Montréal a affirmé que Québec « s’associait à un produit gagnant, un investissement en termes de création d’emploi et de dynamisme économique ».
Le gouvernement fédéral, pour sa part, octroiera 62,4 M$, tandis que la Ville de Montréal investira 12,4 M$ et s’occupera des rénovations des infrastructures estimées entre 25 et 40 M$. Tourisme Montréal injectera un montant similaire à celui du gouvernement fédéral.
Le Grand Prix générerait annuellement entre 70 et 90 millions de retombées économiques. Selon Tourisme Montréal, 50% des spectateurs proviennent de l’extérieur du Québec.
« En termes de visibilité internationale, la fin de semaine de la F1, c’est l’équivalent de quatre saisons du Canadien de Montréal, incluant les séries », a imagé le maire de Montréal, Denis Coderre.
Montréal sera maître d’oeuvre des travaux dont l’échéance est prévue pour 2017. Les appels d’offre débuteront cet automne.
François Dumontier a affirmé qu’aucune modification ne serait apportée au circuit et que la surperficie occupée resterait la même. C’est donc dire que la rénovation du paddock ne vas pas empiéter sur les autres installations sportives de l’île Notre-Dame comme le bassin olympique.
L’entente de 10 ans entre vigueur aujourd’hui.
RCI et Radio-Canada
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