Chaque 1er juillet depuis huit ans, Canadiens et «canadophiles» se réunissaient au coeur de Londres, à Trafalgar Square, pour souligner la fête nationale.
On pouvait prendre part à un grand tournoi de «hockey bottine», y manger une poutine — sans doute le plus connu des plats québécois, la poutine est composée de frites, de sauce brune et de fromage en grains — et apprécier les talents d’artistes de scène.
L’auteure-compositrice-interprète Jann Arden et le groupe rock The Tragically Hip figuraient parmi les invités, l’année dernière.
Une édition new yorkaise de la Fête du Canada est venue s’ajouter en 2013 et la formule devait être reprise à Hong Kong cette année.
Or, il n’y aura rien de tout cela demain. Les organisateurs ont annulé les célébrations, incapables de trouver le financement nécessaire pour arriver au budget prévu de un million de dollars.
Populaires, mais pas assez de commanditaires
Les fêtes gratuites ont été un succès, ayant attiré quelque 600 mille personnes depuis leur lancement, en 2006.
Mais le cabinet conseil auquel le gouvernement fédéral a confié l’organisation il y a cinq ans dit avoir perdu un trop grand nombre de commanditaires, en raison du «présent climat économique».
L’ancien directeur des événements pour Rainmaker GBD, Chad Molleken, a confié au quotidien The Toronto Star qu’environ le quart des 25 commanditaires s’étaient retirés cette année.
L’un des plus importants, le fabricants de téléphones mobiles Blackberry, a affiché des pertes records de 5,9 millards de dollars au terme du dernier exercice financier.
Rainmaker dit avoir sollicité l’aide du gouvernement fédéral, mais note tout de même ne pas être en mesure d’offrir un événement à la hauteur des attentes du public.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.