La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) du Québec estime qu’en moyenne depuis 5 ans, 3 travailleurs se blessent chaque jour dans le secteur forestier de la province.
L’organisme chargé d’administrer le régime de santé et de sécurité du travail profite de la période d’activités forestières intenses, pour rappeler aux uns et autres leurs devoirs et responsabilités.
Pour les employeurs, le plus important est de bien former et de superviser leur personnel pour éviter les accidents du travail.
Quant aux travailleurs sur le terrain, ils doivent contribuer au repérage et au contrôle des dangers auxquels ils peuvent être confrontés, afin de rendre leur milieu de travail plus sécuritaire.
Selon la CSST, les principaux risques se présentent sur les terrains en pente ou les terrains glissants. Les risques sont également élevés lorsqu’il y a présence de pièces lourdes en mouvement sur la machinerie forestière, sur des chemins forestiers où la visibilité est réduite.
Les accidents dans le secteur forestier ne sont pas une fatalité
La CSST attire particulièrement l’attention sur des activités comme le débroussaillage ou la plantation, activités au cours desquelles le dos et les articulations (chevilles, genoux) sont particulièrement vulnérables;
L’organisme gouvernemental note aussi que lors de travaux d’entretien et de réparations mécaniques, les travailleurs peuvent se faire amputer ou écraser par une pièce en mouvement.
Mais la CSST conclut que les accidents dans le secteur forestier ne sont pas une fatalité. Le respect des règles de sécurité de base peut prévenir les accidents.
Dominique David, porte-parole à Commission de la santé et de la sécurité du travail explique d’abord à Didier Oti, les raisons pour lesquelles le travail forestier en est un à risque.
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