Les 81 membres de la Première Nation Kwikwetlem, près de Coquitlam en Colombie-Britannique, sur la côte ouest du Canada, ont appris que leur chef, Ron Giesbrecht, a reçu une rémunération totale non imposable de 914 219 $ l’an dernier. Une somme à laquelle s’ajoutent des indemnités de dépenses de 16 574 $.
Ces informations ont été rendues publiques en vertu de la Loi sur la transparence financière des Premières Nations qui est entrée en vigueur en 2013.
Les Premières Nations avaient jusqu’à mardi, le 29 juillet à minuit, pour se conformer à une nouvelle loi fédérale et publier sur Internet leurs états financiers vérifiés, la rémunération et les dépenses du chef et des membres du conseil de bande.
Selon le gouvernement fédéral, cette loi a pour but de rendre les chefs autochtones plus responsables financièrement. « Notre gouvernement s’attend à ce que les conseils de bande des Premières Nations utilisent l’argent des contribuables de manière responsable et au bénéfice des membres de leurs communautés et c’est pour cette raison que nous avons adopté la Loi sur la transparence financière des Premières Nations », a déclaré par voie de communiqué Andréa Richer, porte-parole du ministre des Affaires autochtones et du Développement du Nord canadien.
« Le salaire déclaré du chef [Ron Giesbrecht] est très troublant, et les membres de sa communauté méritent une explication. », a ajouté Andréa Richer.
Le salaire de Ron Giesbrecht, en tant que chef et agent de développement économique, était de 84 800 $, et il a reçu une prime de 800 000 $, selon les informations publiées sur le site web de la communauté Kwikwetlem.
La prime équivaut à un pourcentage des profits générés en tant qu’agent de développement économique, peut-on apprendre. « Depuis le 1er avril 2014, Ron Giesbrecht a signé un nouveau contrat, et la prime de rendement n’en fait plus partie. » peut-on lire sur le site web.
Aucun représentant de la communauté Kwikwetlem n’était disponible pour donner des commentaires.
RCI et Radio-Canada
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