Une manifestation de soutien à Gaza, mercredi 16 juillet à la sortie du métro Mont-Royal à Montréal.

Une manifestation de soutien à Gaza, mercredi 16 juillet à la sortie du métro Mont-Royal à Montréal.
Photo Credit: Anne-Louise Despatie

Des personnalités québécoises dénoncent la mise à feu et à sang de Gaza

La trêve n’aura duré que 3 jours. Trois jours de négociations indirectes au Caire en Égypte. C’est par raids aériens et tirs de roquettes que le dialogue s’est poursuivi ce vendredi dans la bande de Gaza. Bilan :  au moins cinq morts, dont un enfant de 10 ans. Ils s’ajoutent aux 1.950 morts dénombrées lors des premières hostilités qui ont duré un mois.

Selon l’armée israélienne,  les combattants palestiniens ont lancé au moins 40 roquettes sur Israël. Certaines ont été interceptées, la plupart ont atteint des zones non-urbanisées. Mais l’une d’elles a fait deux blessés légers, un civil et un soldat.

En réaction, Israël a mené 51 raids dont un qui a coûté la vie à un enfant de 10 ans et blessé au moins six autres personnes dans le nord de la ville de Gaza.

Dans le sud de l’enclave, un raid a fait trois morts et six blessés près de Khan Younès et un jeune homme a été tué près de Rafah.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon en compagnie du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon et le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou

Déception de Ban Ki Moon

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’est dit profondément déçu de cette rupture du cessez-le-feu à Gaza. Il a également  condamné les nouveaux tirs de roquettes sur Israël.

Pour l’instant, la bataille s’est limitée à ces échanges de projectiles, sans avoir recouvré l’intensité des jours précédant le cessez-le-feu.

Cette reprise des hostilités est clairement une indication que les négociations du Caire n’ont pas été concluantes. Sami Abou Zouhri, un porte-parole du Hamas à Gaza affirme qu’il n’y a eu aucune réponse de la part des Israéliens à aucune des exigence palestiniennes. Donc, Israël est entièrement responsable de la suite des choses.

De son côté, Israël dit qu’il était prêt à prolonger le cessez-le-feu de 72 heures, avant que le Hamas ne viole la trêve.

Mais la question centrale demeure la  levée du blocus qui asphyxie Gaza depuis 2006. Les Palestiniens y tiennent, alors que les Israéliens le redoutent, parce qu’il pourrait faciliter l’entrée à Gaza d’hommes et de matériels pouvant lui nuire.

Une manifestation de soutien à Gaza, mercredi 16 juillet à la sortie du métro Mont-Royal à Montréal.
Une manifestation de soutien à Gaza, mercredi 16 juillet à la sortie du métro Mont-Royal à Montréal. © Anne-Louise Despatie

Des Montréalais solidaires des Gazaouis et outrés par la classe politique fédérale

A Montréal pendant ce temps, Gaza-Québec Solidarité, une coalition d’organisations syndicales, communautaires, de défense des droits, de femmes, d’étudiants,  d’intellectuels, etc. affiche plus que jamais son soutien aux Palestiniens. Elle qualifie le blocus de Gaza d’illégal et d’immoral.

Dans un communiqué émis vendredi, la coalition ceci :

Qu’alors que ce carnage se poursuit, on voit non seulement le gouvernement Harper continuer d’appuyer inconditionnellement l’agression israélienne et d’en blâmer toute l’horreur et la destruction sur les Palestiniens eux-mêmes, mais aussi sur tous les partis politiques d’opposition faillir honteusement à leur responsabilité minimale d’exiger le respect du droit international par Israël

En attendant la grande marche propalestinienne prévue dimanche dans les rues de Montréal, quelques personnalités québécoises ont tenu une conférence de presse ce vendredi. Parmi elles, l’acteur et militant Paul Ahmarani.

Voici ce qu’il avait dire sur son implication dans la cause palestinienne.

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