Le marché public est une vielle tradition au Québec. Une tradition qui souffre certes de la force des grandes surfaces, mais qui garde ses atouts et ses inconditionnels, même en milieu urbain.
Dans des villes comme Montréal, Québec ou Sherbrooke, le marché public est un lieu de convergence entre culture urbaine et monde rural.
Du 15 au 24 août, les amateurs des produits du terroir québécois pourront investir une soixantaine de marchés publics à travers la province. Ils vont y découvrir une variété de produits, frais et dans un décor dépaysant.
La 6e édition de La Semaine québécoise des Marchés publics est en effet lancée. En plus de vendre leurs produits, agriculteurs et marchands participants se mettent à la disposition de leurs clients pour satisfaire leur curiosité.
Comme la semaine se veut fédérative, elle est agrémentée de plusieurs activités légères : animation, ateliers, dégustations, démonstrations culinaires, recettes, coupons, tirages, etc.
L’objectif de l’événement est de promouvoir les produits québécois et de valoriser le travail des producteurs et des artisans.
Pour le président général de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Marcel Groleau, « les producteurs agricoles du Québec sont des gens passionnés et fiers de leur métier. Cela se retrouve dans les produits qu’ils offrent sur les étals des marchés publics. Ces marchés permettent un contact direct avec les consommateurs, un élément précieux pour les producteurs agricoles ».
Steve Gauthier, président de l’Association des marchés publics du Québec explique à Didier Oti l’intérêt de la 6e semaine des marchés publics du Québec.
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