Jean Carette, sociologue à la retraite de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), en a assez que l’on pointe du doigt les retraités comme des enfants gâtés qui se la coulent douce.
Tout comme l’Association des syndicalistes retraités du Canada, il s’est joint au combat des syndiqués municipaux qui s’opposent aux changements que le gouvernement du premier ministre Philippe Couillard veut imposer à leurs régimes de retraite au Québec.
Il faut savoir que les municipalités ont pris des congés de cotisation à même les surplus des régimes de retraite au lieu de les capitaliser pour les années de vaches maigres. Une situation que dénonce M. Carette, et qui a débuté, il y a un bon moment dans les années 60 à Montréal, sous le règne du maire de l’époque, Jean Drapeau, pour financer Expo 67, l’exposition universelle tenue en 1967 dans la métropole québécoise.
Maryse Jobin a joint Jean Carette, pour savoir ce qu’il l’a motivé à se joindre à la coalition qui s’oppose au projet de loi 3 du gouvernement Couillard, qui vise, entre autres, à ne plus indexer les rentes. Cet ancien professeur a mis en place les programmes de gérontologie sociale à l’UQAM.
Écoutez
Jean Carette a été fiduciaire de plusieurs régimes de retraite du type de celui des cols bleus de la ville de Montréal.
Quelques chiffres résultant des travaux de Jean Carette:
Les rentes globales moyennes des cols bleus municipaux sont de 24,000 dollars par année.
Chaque semaine, il y a 2,000 départs à la retraite au Québec.
À Montréal, un électeur votant sur 2 est à la retraite.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.