Trophée Roses des sables

Trophée Roses des sables

Des Québécoises à l’assaut des sables marocains

Elles devraient être en tout 400 femmes originaires d’une dizaine de pays. 400 femmes qui vont prendre part à la 14e édition du rallye Trophée Roses des Sables. Parmi elles, un contingent de 161 équipages québécois,

Lors de l’édition 2005 de cette compétition, on ne comptait que 2 équipages québécois sur 28. En 2013 il y en avait 110 sur 209. Et en 2014, une cinquantaine d’équipages se sont ajoutés.

Pendant 10 jours, du 9 au 19 octobre, toutes ces femmes vont parcourir 6000 km, soit de la ville côtière de basque de Ciboure en France à Marrakech au Maroc.

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Un équipage du Trophée Roses des Sables © Desertours

Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, la victoire dans cette course en plein désert n’est pas fondée sur la vitesse.

Sur la plaquette de l’événement, le concept de la compétition est expliqué en ces termes: «À bord d’un 4 x 4, d’un SSV, d’un quad ou d’une moto, chaque équipage devra rallier l’étape du jour à l’aide d’un road book, d’une carte et d’une boussole en respectant les différents contrôles de passage. Le classement est basé sur deux critères : l’orientation dans le désert et le franchissement des dunes».

Contrer les controverses

La compétition est ouverte à toute femme de 18 ans ou plus, ayant un permis de conduire. Néophypte ou expérimentée, elle a simplement besoin de constituer un équipage 4×4 ou SSV avec une pilote et une co-pilote, ou de former un équipage en moto ou quad (pilote seule).

Le rallyeTrophée Roses des Sables n’étant pas axé sur la vitesse, il est moins attaqué que d’autres. Mais il n’en demeure pas moins que tout rallye automobile, en particulier celui mettant à l’épreuve des occidentaux dans les pays du sud, a ses détracteurs.

Ils estiment que ce genre de compétition représente une agression écologique ayant pour conséquence pollutions atmosphériques, émissions de gaz à effet de serre et destruction de l’environnement. Le rallye serait à leurs yeux un mépris humanitaire et une incitation au gaspillage des ressources naturelles à une époque où le pétrole est de plus en plus cher.

Point de vue que ne partagent pas les organisateurs du Trophée Roses des Sables. Ils soulignent que depuis la création de la compétition, le respect de l’environnement a toujours été au centre de leurs préoccupations. En plus, ils posent des actes de solidarité à l’égard des populations des zones traversées. C’est ce que soutient Jean-Jacques Rey, le créateur du Trophée Roses des Sables. Il s’est confié à Didier Oti.

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Catégories : Environnement et vie animale, International, Société
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